Daina Ashbee + Anne Bénichou
Entrée gratuite, billet requis
Billets disponibles dès le vendredi 8 novembre en ligne (macm.org/achats-en-ligne/) et à la billetterie du MAC
19 h
Laborious Song
Daina Ashbee
Dans
Laborious Song, Daina Ashbee explore le mouvement afin de confronter la résilience, exposant des formes et des corps vulnérables. La répétition devient le moteur permettant d’atteindre la transe et la transformation et d’évoquer le rythme tout en révélant des états énergiques et en demandant de la performeuse r et du public une certaine endurance. L’intensité physique nous mène au plaisir et à l’apogée, se libérant des structures afin qu’émane une forme d’intimité. La musique de Gianni Bardaro semble pénétrer les profondeurs de nos corps, ciselant lentement à travers notre douleur.
Daina Ashbee est une artiste, interprète et chorégraphe de Montréal, reconnue pour ses œuvres radicales, à la lisière de la danse et de la performance. Le
Dance Magazine la cite parmi les 25 artistes à suivre en 2018. En 2019, elle reçoit un prix Bessie à New York dans la catégorie « Outstanding ‘Breakout’ Choreographer ».
Avec le soutien du Conseil des arts du Canada
Résidences de création La Briqueterie/Circuit-Est Centre Chorégraphique (FR), fabrik – Potsdam (DE), Nuuk Nordic Culture Festival (GL), CEPRODAC (MX), Bad Lemons (DE), The Chocolate Factory (US)
19 h 30
Atelier
Chantal Pontbriand
Prélude 3 : « You don’t need to, Emerge from nothing, You don’t need to, Tear away. »
Anne Bénichou
Incorporer, excorporer les images d’un conflit
Un corps peut-il contribuer à notre compréhension des images de conflits produites par le journalisme citoyen et à notre questionnement sur les récits que l’on construit à partir d’elles ? Pour esquisser quelques pistes de réflexion, Anne Bénichou se tournera vers
Archive (2014) et
Capture Practice (2014) que le chorégraphe israélien Arkadi Zaides a réalisées à partir des archives vidéographiques d’une organisation israélienne de défense des droits de la personne dans les territoires occupés. À travers un travail d’incorporation et d’excorporation de la violence, il nous incite à dégager ces images du régime documentaire pour reconnaître leur dimension performative et les formes d’agentivité qui les sous-tendent.
Anne Bénichou (Montréal) est professeure d’histoire et de théorie de l’art à l’École des arts visuels et médiatiques et directrice des Programmes d’études supérieures en muséologie de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur les archives, les formes mémorielles et les récits historiques issus des pratiques artistiques contemporaines et des institutions chargées de les diffuser et de les conserver.
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