Recueil de bonnes pratiques contre les falsifications de l’Histoire dans le contexte franco-allemand
Les « fake news » peuvent-elles faire l’Histoire ? Qu’est-ce qu’une fausse nouvelle en rapport avec des événements historiques ? Les mensonges, la propagande et la déformation de l’Histoire n’ont-ils pas toujours existé ? Comment peut-on s’opposer aux mensonges sur les faits historiques à l’ère d’internet et des réseaux sociaux ?
Ce sont les questions que se sont posées 20 jeunes d’Allemagne et de France dans le cadre du voyage d’études « Les fake news ne font pas l’Histoire » en octobre 2023 : pendant quatre jours, les jeunes médiateur·trice·s des mémoriaux et les pédagogues ont visité des lieux de mémoire des crimes du national-socialisme dans le sud de la France – le Mémorial des déportations à Marseille, le Camp des Milles à Aix-en-Provence, la Maison d’Izieu et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon. En parallèle, ils et elles ont discuté avec des politologues, des historien·ne·s et des spécialistes des médias ainsi qu’avec des commissaires d’expositions et de youtubeur·euse.
Nous publions les résultats de leurs réflexions dans le présent recueil de bonnes pratiques qui s’adresse aux médiateur·trice·s et pédagogues scolaires et extrascolaires travaillant dans le domaine de l’éducation historico-politique :
© Goethe-Institut Lyon/Marseille 2023
Le document comprend des études de cas tirées du quotidien franco-allemand des jeunes éducateur·trice·s, aide à identifier les messages racistes et misanthropes liés à un groupe donné, et propose des pistes d’action pour faire face à la déformation de l’Histoire dans les situations d’apprentissage. Vous trouverez deux articles d'introduction et huit propositions collégiales dans une perspective franco-allemande pour lutter contre la réinterprétation consciente ou inconsciente de faits historiques - pour que les fake news historiques ne fassent justement pas partie de l’Histoire.
Les expert·e·s qui ont participé au voyage étaient
Solveig Hennebert,
Richard Siegert,
Benjamin Brillaud alias Nota Bene,
Hanna Klimpe,
Veerle Vanden Daelen et
Laurent Bigot.
Un projet du Goethe-Institut de Lyon, du Goethe-Institut de Marseille et du Mémorial de la Maison d'Izieu, en coopération avec le CIERA Hors les Murs, le Site-mémorial Camp des Milles Aix-en-Provence, le MUCEM, le Mémorial des Déportations Marseille, le CHRD Lyon, le Mémorial de Bergen-Belsen et le Denkort Bunker Valentin. Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, de l'Office franco-allemand de la Jeunesse, et le Ministère des Affaires étrangères allemand, de la Ville/Métropole de Lyon et la fondation Alfred Toepfer.
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