Lecture musicale avec l’auteure et Clélia Farago, violoncelle
Osman Engels répète son violoncelle. Il joue pour conjurer des obstacles invisibles enfouis dans son passé. Dans son monde, il y a longtemps que la musique a remplacé les mots. Il a du mal à écouter ; pour lui, tout est furtif, et il a aussi du mal à voir sans ses lentilles de contact. Le jour où il écoute la bande d’un magnétophone trouvé par hasard, il devient le témoin auriculaire d’une liaison tapageuse, à sa façon. Quand son père turc, musicien lui aussi, se casse le poignet et que sa tante Elide, qui l’a élevé, décide, après avoir passé vingt ans en Allemagne, de partir pour Paris, Osman est obligé de faire un peu le ménage autour de lui et de poser quelques questions.
Le roman raconte l’histoire d’un jeune homme à qui l’on ouvre les yeux et les oreilles, et d’une jeune femme qui vit dans le silence. Il y est question de langue maternelle et paternelle, mais aussi de langue des signes et de la force émotionnelle de la musique.
Katharina Mevissen est née à Aix-la-Chapelle où elle a grandi. Elle a fait des études de sciences de la culture et de littérature transnationale à l’université de Brême, puis un cursus d’écriture de scénario à Berlin. Elle vit aujourd’hui de l’écriture à Berlin.
En partenariat avec la Senatsverwaltung für Kultur und Europa des Landes Berlin
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