Cinéma Festival Signes de Nuit

Signes de Nuit dr

Ven, 04.12.2015

Goethe-Institut Paris

Dans le cadre du 13e Festival International « Signes de Nuit » (du 26/11 au 6/12)

« Signes de Nuit » présente environ 200 films de 50 pays, avec des films et créations audio-visuelles de tous les horizons. Il regroupe des œuvres à l’écriture nouvelle, en une approche critique de l'existence moderne. L’édition de cette année est consacrée au thème de l’« Etrangéité ».

Au Goethe-Institut seront présentés trois films,
17h : Above and below de Nicolas Steiner, 124 min., 
         
« Dessus et dessous » est une promenade en montagnes russes, brusque et rythmique, de cinq survivants dans leur train-train quotidien à travers un monde apocalyptique.
Un voyage de défis et de beauté dans des endroits inconfortables : Rick & Cindy, le parrain Lalo dans les canaux d'inondation, en profondeur sous la bande brillante de Sin City. Dave dans le sec et solitaire désert californien et Avril en simulation pour une mission vers Mars dans le désert de l'Utah.
Par l'agitation, la douleur et les rires, nous sommes emportés dans un monde inconnu, mais découvrons rapidement que les esprits que nous rencontrons ne sont peut-être pas si différents du nôtre.

19h : Parmi nous de Guido Hendrikx, 24 min., documentaire, suivi de
        Jedes Bild ist ein leeres Bild de Christoph Faulhaber, 68 min.

Le film « Toute image est une image vide » raconte l'histoire d'actes de provocation de l'artiste Christoph Faulhaber du point de vue du protagoniste du jeu vidéo "Grand Theft Auto".
Mélangeant documentation, fiction et film expérimental, l'artiste invite le public à suivre ses interventions dans la sphère publique ; ironiquement et de manière subversive, il examine la question du pouvoir dans un espace apparemment libre, et la signification de photos dans ce processus.
Sous le nom de sa société fictive «Monsieur Sécurité», il a protégé les abords d’ambassades d'un public curieux.
Par cette action et d'autres, Faulhaber est devenu un terroriste présumé qui a ensuite connu des mesures de répression. Au lieu de freiner l'artiste, ces absurdités révèlent effectivement les structures du pouvoir dans la sphère publique.

Une réflexion pertinente et pleine d’humour sur la réalité et l’identité dans un monde global et digital.  

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