Cinéma Toni Erdmann

Scène du film « Toni Erdmann  » (extrait): À droite Peter Simonischek dans le rôle de  Toni Erdmann, à gauche Sandra Hüller dans le rôle de sa fille Ines. © Haut et court

Lu, 05.09.2016

19h30

Goethe-Institut Paris

Séance spéciale

Réalisation : Maren Ade. Allemagne, 2016, 162 min., v.o. st. fr.
Avec :
  • Peter Simonischek,
  • Sandra Hüller,
  • Michael Wittenborn
Introduction par Pierre Eisenreich, critique de cinéma
 
Quand Ines, cadre supérieure d’un grand cabinet de conseil basé à Bucarest, voit son père débarquer sans prévenir, elle ne cache pas son exaspération. Sa vie parfaitement organisée ne souffre pas le moindre désordre. Ce père encombrant et dont elle a honte fait tout pour l'aider à retrouver un sens à sa vie en s’inventant un personnage : le facétieux Toni Erdmann…
Retrouvailles décoiffantes entre un père fantasque et déguisé (perruque et dentier) et sa fille, exécutive woman sans joie expatriée à Bucarest.

D’un côté, on trouve Winfried (Peter Simonischek), vieux professeur de musique à la retraite, assez seul, ancien soixante-huitard, qui a toujours un dentier farfelu dans une poche de sa chemise.
Déguisé avec de fausses dents qui lui donnent un air idiot, une perruque et adoptant un visage arborant un ricanement triomphant, le voilà parti faire toutes sortes de bêtises.
De l’autre côté, Ines (Sandra Hüller), sa fille, qui se cache depuis des années derrière son personnage de consultante. Elle est tout le contraire de son père : sérieuse, compétitive et dépourvue du moindre humour.

Transparente et précise, cette étude nous fait un récit burlesque et plein de sensibilité et d’audaces. Ovationnée au Festival de Cannes, elle marque un renouveau du cinéma allemand.

 
En coopération avec le distributeur Haut et Court
 


 

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