Cinéma La visite de la fanfare

Des hommes en costume bleu avec leurs instruments dans le désert © Tous droits réservés

Mer, 16.05.2018

18h30

Goethe-Institut Toulouse

La visite de la fanfare

Realisateur : Eran Kolirin, couleur, 85 min., 2007

Un jour, il n'y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d'inauguration d'un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d'un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l'aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Un groupe de musiciens perdu au beau milieu d'une ville perdue. Peu de gens s'en souviennent, cette histoire semblait sans importance...

Un orchestre de la police égyptienne d'Alexandrie est invité à un festival culturel en Israël. Mais quand les musiciens arrivent à l'aéroport de Tel Aviv, personne n’est là pour les accueillir. Le colonel Tawfiq Zacharya et ses musiciens décident de prendre le bus jusqu' à leur destination.
Sauf qu’en achetant le billet, Khaled, membre de la fanfare, écorne la prononciation de la destination et l'orchestre atterrit dans le  village reculé et assoupli. Lorsqu’il rencontre Dina, la propriétaire d’un petit restaurant, ils s’aperçoivent de leur bévue et elle essaie de son côté de les aider, quand bien même les premiers contacts sont délicats du fait de différences interculturelles marquées et de es barrières linguistiques.  Divers malentendus se produisent, parfois drôles, parfois tragiques. Au cours de la soirée et de la nuit, des conversations intensives et finalement une relation amicale se  nouent, particulièrement entre le très sérieux Tawfiq et la joyeuse Dina. Le lendemain, l'orchestre part rejoindre sa destination finale.

 « Une comédie mélancolique sur le rapprochement extrêmement timide entre des nations" traditionnellement "hostiles, qui réussit à faire passer les réserves politiques au second plan pour raconter les problèmes, les soucis, les espoirs et les rêves humains universels. Un film extrêmement décéléré qui favorise tranquillement la compréhension et la coexistence." Lexique du Cinéma International

En partenariat avec l’association Hebraica dans le cadre du festival du printemps israélien .

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