Exposition interactive autour de gaming, art et politique
Les jeux vidéo délivrent-ils des messages politiques, sont-ils des divertissements ou sont-ils de l’art ?
quelle manière les jeux vidéo développent-ils leur potentiel politique ?
C’est ce que se propose d’analyser l’exposition itinérante Games and politics.
A l’aide d’exemples de jeux politiques parus dans les douze dernières années, elle examine les possibilités et les limites de ce genre qui cherche un contre-positionnement au sein de l’industrie du divertissement.
Cette orientation peut se retrouver dans la simulation même d’actions politiques (DEMORACY III) ou bien dans la description critique de faits sociaux et de leurs disfonctionnements : conditions d’emploi précaires (CART LIFE), problématique du genre (PERFECT WOMAN), état policier (TOUCHTONE), conséquences des guerres (SPEC OPS : THE LINE), rapports avec les réfugiés (ESCAPE FROM WOOMERA), révolutions contre les systèmes totalitaires (YELLOW UMBRELLA).
Illustrer toutes les différentes facettes de la présence politique dans le jeu est le but de Games and politics, une exposition où les visiteurs peuvent expérimenter la plupart des jeux.
Une exposition du Goethe-Institut en coopération avec le ZKM | Zentrum für Kunst und Medien à Karlsruhe
Jeux vidéo de l'Exposition
- 1378(km) (Jens M. Stober, 2010)
- Coming Out Simulator 2014 (Nicky Case, 2014)
- Democracy3 (Positech Games, 2013)
- Dys4ia (Newgrounds, Anna Anthropy, 2012)
- Escape from Woomera (Katharine Neil, et.al., 2004)
- Killbox (Biome Collective, 2016)
- Madrid (Gonzalo Frasca, 2004)
- Orwell (Osmotic, 2016)
- Papers, Please (3909, Lucas Pope, 2013)
- Perfect Woman (Peter Lu & Lea Schönfelder, 2016)
- Phone Story (Molleindustria, 2011)
- Sunset (Tale of Tales, 2015)
- The Cat and the Coup (Peter Brinson and Kurosh ValaNejad, 2011)
- The Westport Independent (Double Zero One Zero, 2016)
- This War Of Mine (11 bit studios, 2014)
- TouchTone (Mikengreg, 2015)
- Unmanned (Mollenindustria, 2012)
- Yellow Umbrella (Awesapp, 2014)
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