Cinéma GermanOFilms : Berlin, Symphonie d’une grande ville

Berlin, Symphonie d’une grande ville Walter Ruttmann © DIF

Sa, 18.05.2019

12h15

Cinéma Odyssée

Cette année, le Goethe-Institut et le cinéma Odyssée donnent chaque trimestre carte blanche à une personnalité strasbourgeoise pour la programmation du cycle GermanOFilms. Pour le deuxième trimestre 2019, c’est Julia Dumay, directrice de la Maison européenne de l’architecture Rhin supérieur, qui s’est prêtée au jeu.

Grande amatrice de musique de tout genre, Julia Dumay a choisi trois films qui mettent à l’honneur la musique au delà d’une simple bande son qui accompagne l’image. Ces films de différentes époques à dimension documentaire démontrent le pouvoir transformateur de la musique sur des adolescents, Berlin et un village au Burkina Faso.

Le deuxième film de sa sélection est :
Berlin, Symphonie d’une grande ville
de Walter Ruttmann, 65 min., 1927

Résumé : De l'aube jusqu'au soir, Walther Ruttmann dessine le portrait de la capitale allemande. Tout commence avec un train de voyageurs, dont le cheminement permet de découvrir la ville. Arrivé en gare de Berlin, on aperçoit le jour qui se lève sur la capitale. Avec lui, la foule des ouvriers qui commence à remplir les rues. Pendant une journée, la ville vibre au rythme de ses habitants. Le spectre du nazisme ne rôde pas encore sur Berlin, et pourtant on y ressent déjà les premières tensions. Ces scènes caractéristiques constituent, au même titre que les reportages photographiques de Cartier-Bresson à Madrid, un témoignage précieux sur la charnière historique du premier tiers du XXe siècle.

« Depuis que je suis venu au cinéma, j'ai toujours eu l'idée de faire quelque chose avec la matière vivante, de créer un film symphonique avec les milliers d'énergies qui composent la vie d'une grande ville. La possibilité d'une telle réalisation se présenta le jour où je rencontrai Karl Freund qui avait les mêmes idées. (...) C'est étrange comme Berlin essayait d'échapper à mes efforts pour saisir avec mon objectif sa vie et son rythme. (...), mais les parties les plus difficiles furent celles de la ville endormie. Il est plus facile de travailler avec du mouvement que de donner une impression de repos absolu et de calme de mort. » (Walter Ruttmann)


En partenariat avec le Cinéma Odyssée et la Maison européenne de l’architecture Rhin Supérieur

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