Rencontre littéraire / Bande dessinée Von Toutatis

Klaus Jöken à son bureau Photo (détail) : Klaus Jöken © DR

Lu, 28.09.2020

19h00

Goethe-Institut Paris

Traduire Astérix : ils sont fous ces Allemands !

Avec Klaus Jöken, traducteur d'Astérix et Philippe Peter, journaliste BD
 
Restituer des bons mots dans une autre langue relève d’un véritable défi pour un traducteur, au point que l’humour est parfois qualifié d’intraduisible. C’est la gageure que réussit Klaus Jöken depuis de nombreuses années en traduisant en allemand l’un des monuments de la bande dessinée française : Astérix. Jeux de mots, références culturelles, spécificités linguistiques, polysémies, accents régionaux, anachronismes... Traduire Astérix est un vrai casse-tête. Klaus Jöken raconte en images.
 
Né en 1958 en Basse-Rhénanie, Klaus Jöken rencontra pendant ses études une jeune Gauloise qui habitait au pied du plateau de Gergovie – probablement un signe du destin. Afin de pouvoir la rejoindre au pays des Arvernes, il entama une carrière de traducteur. Comme il n'osait pas s'attaquer à la grande littérature, il commença par travailler pour une petite maison d'édition de BD. Quand il comprit que la traduction de BD posait justement des problèmes particuliers, il était déjà trop tard. Depuis 1988, il a traduit près de 500 titres dont les albums d'Astérix (depuis 2004, tomes 33 à 38) et Lucky Luke (depuis 1995).
 
Journaliste spécialisé en bande dessinée, Philippe Peter écrit notamment pour l'hebdomadaire Le Parisien magazine, le mensuel dBD, ainsi que le trimestriel Historia BD. Il est également cofondateur du webzine Cases d'histoire, qui se penche spécifiquement sur la bande dessinée historique. Habitué des rencontres autour du 9e art (Livre Paris, Salon du livre de Montreuil, festival BD BOUM de Blois), il est membre de l'Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD).
 
À l’occasion de la Journée mondiale de la traduction (30/09/2020)
 

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