Le Goethe-Institut – À l’avenir également un pilier important de l’amité franco-allemande

Communiqué

« La France est le principal pays partenaire de l’Allemagne en Europe », a déclaré Carola Lentz, la présidente du Goethe-Institut. « Par conséquent, le travail du Goethe-Institut chez notre voisin français a et continue d’avoir une importance capitale. La décision prise par la présidence du Goethe-Institut n’y change rien. Au contraire ».

À l’avenir, le Goethe-Institut sera représenté sur cinq sites en France. Le Goethe-Institut de Paris, la capitale, prendra également en charge le Nord et l’Ouest de la France. Le Goethe-Institut de Lyon restera en charge du Sud, avec une antenne à Marseille. Dans le Sud-Ouest, le Goethe-Institut de Toulouse proposera des manifestations culturelles et des programmes de formation autour de la langue allemande. Comme jusqu’à présent, le travail du Goethe-Institut de Nancy s’étendra sur toute la région frontalière du Grand Est. Ainsi, la France continuera de posséder le réseau d’Instituts Goethe le plus dense au sein de l’Union européenne. La promotion de la langue allemande en France, avec des formations pour enseignant·e·s d’allemand tout comme avec des programmes pour enfants et jeunes, est orientée sur tout le territoire. Les offres numériques y jouent un rôle important. À titre d’exemple, la Journée des germanistes en France, qui se tiendra le 7 octobre 2023 en ligne, réunira plus de 120 participant·e·s de toute la France, y compris les départements et régions d'outre-mer La Réunion et Guadeloupe. Cette approche sera poursuivie et même intensifiée. En outre, le Goethe-Institut accompagne 12 associations culturelles franco-allemandes et 22 centres d’examen à travers toute la France.

Les changements dans le réseau du Goethe-Institut en France font partie d’une transformation de grande ampleur de l’organisation active à l’échelle internationale. Cette nouvelle orientation s’inscrit dans un contexte de bouleversements géopolitiques profonds et d'un cadre financier plus restreint. Réduire les coûts structurels afin de dégager des marges de manœuvre pour la programmation et de pouvoir investir suffisamment de moyens dans des projets pertinents, telle est l’idée qui sous-tend la stratégie globale d’avenir élaborée par le comité directeur et décidée le 27 septembre par la présidence du Goethe-Institut.

« Pour qu’il reste un acteur visible et efficace de la politique extérieure allemande en matière de culture et d’enseignement en France, tout en se consacrant aussi à d’autres régions du monde, le Goethe-Institut doit changer », avance la présidente. « Par ailleurs, la coopération franco-allemande est également développée de manière significative dans un cadre international ».

Le Traité d’Aix-la-Chapelle, signé en 2019 par le président Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel, prévoit la création d’instituts culturels franco-allemands. Entretemps, le Goethe-Institut a inauguré et développé avec ses partenaires français des instituts franco-allemands à Palerme, Atlanta et Ramallah. D’autres instituts franco-allemands sont prévus à Erbil, Bichkek, Glasgow, Córdoba (Argentine) et Rio de Janeiro.

« Jean Monnet, l’un des pères fondateurs de l’Europe, a dit en 1952 ‘Nous ne coalisons pas des États, nous unissons des hommes’ », rappelle Carola Lentz. » À l’époque, juste au sortir de la Seconde Guerre mondiale, son appel à l’entente entre ennemis héréditaires n’avait rien d’une évidence. Aujourd’hui, plus de 70 ans plus tard, il s’est transformé en une amitié solide. Mais la mission de rapprocher des gens demeure importante – également et surtout dans les relations entre la France et l’Allemagne. Avec ses partenaires, le Goethe-Institut continuera à y apporter sa contribution. »