Atelier régional "AFRICOMICS"

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En juillet 2022, dix-sept artistes de bande dessinée se sont réunis au Ghana pour un atelier international de bande dessinée, afin de travailler ensemble pendant une semaine, de faire connaissance et de créer un réseau, et de développer des contributions à une publication prévue sous le titre "Décoloniser!"
Le groupe était composé de quatre auteurs de BD et treize auteurs de BD de quinze pays différents : Soudan, Éthiopie, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Angola, RD Congo, Rwanda, Cameroun, Nigeria, Togo, Ghana, Côte d'Ivoire, Burkina Faso et Sénégal, et la communication s'est faite en anglais, en français, en portugais et, de temps en temps, en allemand.
Il était prévu que l'atelier soit dirigé par une équipe de trois personnes, mais Birgit Weyhe n'a malheureusement pas pu faire le voyage depuis l'Allemagne en raison d'une maladie de Covid. Akosua Hanson, du Ghana, et Michael Ross, d'Allemagne, ont alors formé une équipe qui avait déjà fait ses preuves lors de l'atelier ghanéen et ont également pu s'appuyer sur les idées de Birgit lors de la préparation.
Le groupe a passé les trois premiers jours à Ko-Sa, une station balnéaire située à environ 150 kilomètres à l'ouest d'Accra. En chemin, le groupe a eu l'occasion de visiter la forteresse de Cape Coast, qui était l'une des étapes les plus importantes du commerce transatlantique d'esclaves. Les cachots qui y ont été conservés, dans lesquels des milliers de prisonniers étaient entassés simultanément pendant de nombreuses semaines avant d'être transférés sur les navires négriers par la "porte du non-retour" (Door of no return), ont laissé une profonde impression à tous.
A Ko-Sa, les journées ont d'abord été consacrées à la connaissance mutuelle, à la présentation des travaux et projets personnels et au travail sur les histoires. Tous les participants étaient très bien préparés et, malgré quelques obstacles linguistiques, l'échange a été intense, grâce notamment à certains participants polyglottes. Malgré la diversité, on a rapidement pu constater à quel point les participants avaient des points communs, notamment lorsqu'il s'agissait de trouver son rôle d'artiste dans la société. Il y a eu des séances de groupe, des entretiens individuels avec Michael et Akosua, et de nombreuses occasions de travailler sur ses propres projets à l'ordinateur ou sur des feuilles de dessin.
Le groupe a passé les deux derniers jours à Accra, et l'accent a été mis sur la conception visuelle des histoires, qui ont été présentées en séance plénière le vendredi après-midi. La semaine s'est terminée par un repas en commun au domicile de la directrice de l'institut, Heike Friesel.
Cet atelier d'une semaine était le point culminant provisoire d'un projet de deux ans, et nous sommes heureux que tous les objectifs que nous nous étions fixés aient effectivement été atteints. La dynamique au sein du groupe a notamment été remarquable. Chaque fois qu'il y avait une occasion de danser, tout le monde était là, de nombreuses belles photos souvenirs ont été échangées dans le groupe WhatsApp et les adieux ont été pleins de larmes.