SOUS LE BAOBAB

CAUSERIE-DEBAT

Aide Publique au Développement : aide-t-elle vraiment les pays qui en bénéficient ? 
''Nous voulons de l'aide qui puisse nous aider à nous passer de l'aide'' disait Thomas Sankara aux débuts des années 1980. Plus de quarante ans après cette déclaration, la problématique est restée intacte et jusqu'à preuve du contraire, l'aide publique au développement n'a toujours pas soulagé les pays qui en bénéficient. C'est à se demander si ces aides multiples venant des pays développés servent vraiment à quelque chose. Entre les détournements de fonds en local et les salaires mirobolants des expatriés dédiés à la gestion desdites aides, le débat mérite d'être mené. Joignez-vous à nous "Sous Le Baobab" pour en discuter.

Les intervenants dans la causerie « SOUS LE BAOBAB »:
- Le président de Napam-Beogo (Association qui milite dans le développement endogène)
- Dr Abdoulaye Siry (Economiste, Enseignant des Universités de Dori et Thomas Sankara)
- Un représentant de la DGEP (Direction Générale de l’Economie et de la Planification)
- Corinna Breitag-Heinz (Directrice de la GIZ au Burkina Faso)
- Rachim Nasser Sanou, modérateur-communicateur

   

‘‘Sous le Baobab’’ est une initiative intellectuelle et littéraire née du constat sur le vide des espaces d’échanges des idées, de débats et de réflexion collective. Or, une société qui ne fait ni ne cultive l’esprit critique n’est autre qu’une société poreuse et perméable, destinée à absorber des idées venues d’ailleurs. C’est donc pour palier à ce vide que cette initiative va exister, afin de ne plus laisser passer sous silence des sujets qui impliquent à la fois le présent et l’avenir du Burkina Faso, mais aussi de l’Afrique et du monde. Mais, pour ne pas sombrer dans l’intellectualisme, c’est-à-dire tenir des débats dans des salons feutrés sans tenir compte des masses populaires qui sont les principales intéressées, cette initiative sera itinérante et se déroulera dans des lieux atypiques de l’université aux petits ‘‘maquis de quartier populaires.
Organisé par des penseurs libres.

 

Retour