Groupe du mois
Nuage & Das Bassorchester

« Des sons résonnant comme une cave », c’est ainsi que l’on peut décrire la musique du jeune groupe de post-punk allemand, répondant au nom de Nuage & Das Bassorchester. Originaires de Bergkamen dans la région de la Ruhr, les membres de ce groupe s’ennuient dans cette petite ville et décident donc en 2014 de se rassembler et de poster leurs propres compositions sur internet. Deux ans plus tard, ils sortent leur premier album „Ästhetisch. Sympathisch. Kaputt“ (« Esthétique. Sympathique. Cassé. »).
#NuageDuArsch
Au début, le groupe se nommait seulement « Nuage », « juste à cause de la sonorité » selon Philip. Par la suite, le duo est rejoint par le bassiste David Langenbach pour un concert ; dès lors, le groupe se nomme « Nuage & Das Bassorchester » – tout simplement.
Ils ont ainsi enregistré eux-mêmes de nombreuses chansons qu’ils ont ensuite postées sur le net, dans l’espoir de toucher un maximum de monde.
Ästhetisch. Sympathisch. Kaputt. (Esthétique. Sympathique. Cassé.)
La musique dansante la plus maussade que l’on puisse imaginer
Les trois musiciens ont répété dans une petite cave, dont on retrouve souvent l’atmosphère dans leurs chansons. Les textes restent au second plan. David révèle dans une interview radio : « Il faut dire qu’aucun membre du groupe ne sait chanter. » Ils ont toutefois décidé d’inclure des paroles afin de rendre l’écoute plus facile. Et ça fonctionne. Avec des textes directs et une basse éraillée, le groupe réussit à rendre l’ambiance d’un club-cave. « Dans des chansons comme Meine Schuld (Ma faute) ou Tanzlied (gegen dich) (Musique dansante (contre toi)), on peut presque sentir les murs humides et les sols collants », selon M.M. Mays.Je ne sais plus qui tu es
Toi-même tu ne l’as
- heureusement -
jamais su.
Tu étais pourtant quelqu’un.
Je préfère regarder ailleurs.
Ce que tu veux être,
Ce n’est toujours pas toi.
(Source : Tanzlied (gegen dich))
Es lohnt (sich) (Ça en vaut (la peine))
Pour la maison de disque indépendante de Münster, le nouvel album est « attendu avec impatience depuis longtemps ».
Certes, il y aura des similitudes avec le premier album, « le son sera encore sacrément sale et vigoureux, mais il s’émancipera fortement des grandes références du groupe ».
Le groupe séduit avec huit nouvelles chansons aux différentes instrumentations allant du « post-punk puissant » à des « voix aux allures de wave/goth »
« Si l’on veut, leur musique est la musique dansante la plus maussade que l’on puisse imaginer », nous assure le label de Münster.
L’album est en prévente depuis le 15 septembre, il sera en vente le 26 octobre. Et comme son nom l’indique : „Es lohnt sich" (Ça en vaut (la peine)).
DISCOGRAPHIE :
2016 Ästhetisch. Sympathisch. Kaputt.
2018 Es lohnt