Ciné-Concert « De l'aube à minuit » avec la musique d'Ahmed Ajabi

Ciné-Concert © Goethe-Institut Tunis

Sa, 01.09.2018

21h30

Goethe-Institut

Un film de Karlheinz Martin

Dans le cadre de la programmation cinématographique annuelle du Goethe-Institut "FILMKLUB" et à l’occasion des 100èmes du cinéma expressionniste allemand, un ciné-concert sera présenté samedi 01 septembre à 21h30, dans le jardin du Goethe-Institut, au 6, Rue du Sénégal, Belvédère Tunis
 
Le film allemand „Von morgens bis mitternachts“ (en français « De l’aube à minuit ») de Karlheinz Martin sera accompagné par une musique live composée par le musicien Ahmed Ajabi.

L’esthétique expressionniste des formes graphiques et du jeu de l’ombre et lumière seront traduits avec les sons du saxophone, de la flûte et du clavier d'Ahmed Ajabi et la guitare d'Aymen Ben Attia.

On vous attend nombreux !
 
  • Présentation de l’oeuvre :

Von morgens bis mitternachts“ / « De l’aube à minuit ».
1920 | 1h 5’ | Drama, Thriller | Allemand.

Ce film réalisé par Karlheinz Martin, est une des oeuvres remarquables qui traduisent la richesse du cinéma expressionniste allemand. Cette adaptation de la pièce homonyme de Georg Kaiser, un des protagonistes du théâtre expressionniste, fut longtemps méconnue et considérée comme perdue.

Ce n’est qu’en 1962 que le Filmarchiv de la RDA récupère une copie provenant du Japon, où il avait été exploité avec succès dans les années 20.

Le film communique l’effervescence artistique et la fièvre politique qui s’empara de l’Allemagne dans cette époque de grands bouleversements.

Von morgens bis mitternachts“ suit le destin d’un employé de banque qui, un matin, dans une petite ville de province a soudainement un coup de foudre pour une cliente de passage. Las de son existence monotone, il quitte sa famille, s’enfuit avec la caisse et l’espoir de refaire sa vie à Berlin. Il y découvre la vitesse de la métropole, l’ivresse des plaisirs faciles mais également la solitude et la pauvreté.
Affligé, hanté par la mort, recherché par la police, il tente de se sauver...

 
  • BIOGRAPHIES DES MUSICIENS:
 
Ahmed Ajabi :
 

Après avoir fini ses études en design à Tunis en 2013, Ahmed Ajabi décide d’aller en Allemagne pour poursuivre sa passion : la musique.
 
En octobre 2015, il a été admis à l’École Supérieure de Musique et des Arts Figuratifs de Stuttgart en tant qu’étudiant de saxophone jazz.
Ayant commencé à jouer du piano classique dès l’âge de 10 ans, ce n’est que plus tard qu’il montre son grand intérêt envers le jazz et découvre ainsi une vraie passion : le saxophone.
Ahmed a intégré plusieurs groupes à Tunis et a joué avec beaucoup de musiciens de jazz tunisiens pendant plusieurs années, particulièrement le collectif du “Jazz Club de Tunis”.
Pour composer, Ahmed s’inspire de plusieurs styles musicaux tels que le rock, le classique, le jazz, la fusion ou la musique latine. Pour lui, il n y a pas de frontières.
 
 
Aymen Ben Attia :
 
Né à Hammam Lif en Tunisie, le 19 mai 1981, Aymen Ben Attia s’intéresse dès son plus jeune âge aux percussions tunisiennes et ce n’est qu’à l’âge de dix-huit ans qu’il commence la guitare. Il débute avec un apprentissage classique puis flamenco et ensuite rock. Autodidacte de formation, il commence à jouer comme guitariste dans des groupes de différents styles: du folklore tunisien au rock.
Après l’obtention de son bac en 2000, il fait des études en commerce international pendant deux ans qu’il finit par abandonner pour se consacrer à̀ sa passion: la musique.
En 2006, Il découvre le jazz grâce à l’école belgo-tunisienne au centre des musiques arabes et méditerranéennes, là où il apprend l’harmonie et la notion de jouer en groupe ainsi que l’improvisation.
Aymen fait partie de la nouvelle génération des musiciens de jazz en Tunisie qui se lance à créer un nouveau mouvement tout en s’inspirant de l’école belgo-tunisienne.
En 2011, juste après la révolution, Il fonde avec ses amis musiciens l’association « Jazz Club de Tunis », qui lui permet de jouer beaucoup plus de concert avec des tunisiens et des étrangers et d’animer des workshops de jazz. Dans la même année, il rejoint l’Institut Supérieur de Musique comme professeur de guitare jazz et animateur de workshop.
Son amour pour le rythme et le groove l’a poussé́ à monter son groupe de funk « SETTA ZEET ».
Passionné d’écriture et de composition, il décide alors de jouer ses compositions avec ce même sept et sous forme de projet intitulé MEMORIES OF A CLOWN : un mélange entre le jazz, la musique classique et la musique africaine.


 

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