Migration

Trois photographies. La photo de gauche représentant une mère regardant son jeune fils. La photo du milieu montre un homme regardant une place de ville vide la nuit. La photo de droite montre une femme aux cheveux bruns regardant la caméra. — Migration

La migration est-elle bénéfique ou non ? Que peut-on ou doit-on faire ? Autant de questions qui électrisent le débat que se livrent politicien.ne.s, économistes, journalistes, « expert.e.s », mais aussi voisins et voisines. Une voix fait néanmoins souvent défaut : celle des migrant.e.s et des personnes issues de l’immigration.

Trois photographies. Celle de gauche représentant une petite ville à flanc de colline. Au milieu Huda Al-Jundi, une femme portant un hijab, tenant un livre avec le titre «Kuchen trifft Orient» (Le gâteau rencontre l'orient). A droite une photo d'une petite ville au bord d'une rivière.

Migration4 min
Mon identité-voile germano-syrienne et ma visite chez le coiffeur

« D’où viens-tu ? » Hum, qu’est-ce que je vais bien pouvoir répondre ? De Worms en Rhénanie-Palatinat, la ville où je suis née – pour ensuite me délecter de son air perplexe –, ou de Syrie, ce que semble demander la coiffeuse, vu que la plupart des gens ne s’intéressent pas à mon lieu de naissance ni à l’endroit où j'ai grandi.

Syrie

Dessin à l'aquarelle d'un grand robot jaune, rose et rouge tendant la main à un petit enfant assis par terre.

Migration4 min
Être autre dans une autre langue

Quand vous quittez votre maison ou votre environnement familier – de gré ou de force, en migrant ou en se faisant déplacer – il y a de grandes chances pour que vous vous sentiez étranger dans votre nouvel environnement. Les gens migrent pour diverses raisons et se sentent étrangers de différentes façons : dans l’espace physique – le lieu lui-même – ou la nouvelle langue qui désormais les entoure.

Irak

Trois photographies. A gauche une mère, Fatima el-Mutahar, regardant son jeune fils, au milieu Ali Hassan, un jeune homme dos à la caméra regardant une place vide la nuit, à droite Rose Kuku assise avec son jeune fils sur ses genoux.

Migration7 min
Migrant.e.s en Égypte : les éternels étrangers ?

En un siècle, nombreuses sont les personnes à avoir migré en Égypte, que ce soit pour fuir les forces coloniales, les guerres ou la misère, comme demandeurs d’asile mais aussi comme travailleur.e.s, étudiant.e.s ou pour se marier à un/une Égyptien.ne. L'on pourrait penser que cela y a renforcé la tolérance et l'intégration, mais la réalité est tout autre.

Égypte

Un groupe d'environ 40 hommes noirs à l'ouverture d'un centre communautaire à Jérusalem en 1996.

Migration3 min
Jerusalems Afrikaner: Fremdheit und Entfremdung

I was the eighth. My father, an African, came from the city of Masina in Chad and my mother was a Palestinian "white" mother from Jericho in the Jordan Valley. I grew up as the mulatto ("muwallad") kid in the African neighbourhood. This is how the first generation of African immigrants to Jerusalem were known.

Territoires palestiniens

Quatre photographies. De gauche à droite : un grand vieux pont au-dessus d'une rivière à Mostar, une petite ville. Une main tenant plusieurs mûres bien mûres. Deux tasses de café vides sur une terrasse surplombant la ville d'Amman. Un vieux mûrier.

Migration5 min
Jerusalems Afrikaner: Fremdheit und Entfremdung

"Ne passe pas plus de trois jours dans une ville: le premier jour, tu pourras prétendre l’ignorance de la langue pour exercer ta solitude à ta guise, le deuxième jour, tu pourras demander ton chemin aux locaux, et le troisième jour tu pourras guider les touristes à la mosquée... et alors, pour le quatrième jour, il ne te restera qu’à quitter”.

Jordanie

Des manifestants à Beyrouth brandissent des pancartes pour protester contre le système de la kafala, qui prive les travailleurs migrants de leurs droits et les lie à leurs employeurs.

Migration3 min
La migration sous le « Kafala » – quand les êtres humains deviennent des propriétés

«D’où vient ta bint ?» n’est pas une question inhabituelle au Liban. Le mot « bint », fortement connoté, se réfère aux milliers de travailleuses africaines ou asiatiques qui arrivent chaque année au Liban.