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Challenge : Mobilité durable
Une mobilité qui nous fait du bien

 Avant que les voitures ne viennent ici, maintenant nous, les Parisiens (de choix), nous nous reposons, faisons du vélo et du jogging.
Avant que les voitures ne viennent ici, maintenant nous, les Parisiens (de choix), nous nous reposons, faisons du vélo et du jogging. | © ECF

Chacun d’entre nous devant toujours aller d’un point A vers un point B, que ce soit pour se rendre au travail, à l’école, à la fac ou bien encore pour se livrer à des achats mondains, parlons du thème de la mobilité. Le titre de ce défi vous paraît peut-être un peu extravagant ? Que l’on revienne à une mobilité durable par amour pour l’environnement passe encore, mais que cela vous soit profitable ?

De Santa Meyer-Nandi

À vrai dire, c’est loin d’être si illogique : en marchant ou en faisant du vélo, on pratique bien une activité sportive après tout. Or on sait depuis la nuit des temps que le mouvement est tout aussi favorable à l’esprit, pas vrai ? Et tandis que beaucoup d’entre nous voient la voiture comme leur liberté, comme une forme de maison transportable, la conduite a en fait bien plus d’effets négatifs sur l’automobiliste qu’elle n’en a l’air. C’est là que je souhaiterais intervenir, histoire de vendre la mèche et de déclencher une bombe dans votre tête, qui, je l’espère, saura susciter un soupir approbateur : une étude de Daniel Kahnmann montre qu’aucune activité ne dégage autant d’émotions négatives que le trajet matinal pour se rendre au travail. Je m’attarderai plus tard davantage sur le thème du bien-être et de la minimisation – et de la prévention – du stress. Concentrons-nous pour le moment sur les raisons les plus formelles de réduire les trajets en voiture.

Et puisque j’ai tant de plaisir à manipuler… hm, je veux dire… à inspirer vers le « droit » chemin, voici ce que montrent des études anglaises : les conséquences de la pollution de l’air sur la santé sont plus importantes chez les automobilistes que chez les piétons ou les cyclistes. Oh non… Vous voulez dire oh oui, voilà une bonne raison de prendre son vélo ou de marcher ! Et il existe bien d’autres raisons encore de reconsidérer les trajets en voiture, qui plus est en ville. Les voitures font du bruit, émettent des gaz à effet de serre qui, comme nous l’avons évoqué, polluent l’air, sans compter que leur production consomme de nombreuses ressources précieuses et que les voitures prennent beaucoup de place, bien plus que ce que l’on pourrait penser. Dans cette idée, je trouve la photo ci-dessous, des fonds pour la promotion du vélo (Cycling Promotion Funds), particulièrement révélatrice, on ne peut plus impressionnante. Combien de place nous gagnerions si nous faisions usage des rues différemment ?
 

© Cycling Promotion Fund
Ce qui se passerait s'il y avait moins de voitures sur les routes.


Je vous donne un exemple de Paris : Anne Hidalgo, qui en plus d’être maire de Paris, est aussi présidente de la fédération European Cyclist, avec l’appui de Christophe Najdovski, a atteint un objectif décisif en 2016. Les 3 km de voies de berge qui longent la Seine du Jardin des Tuileries au tunnel Henri IV ont été transformés en une zone cycliste et piétonne permanente.
 
 Avant que les voitures ne viennent ici, maintenant nous, les Parisiens (de choix), nous nous reposons, faisons du vélo et du jogging.
© ECF
Avant que les voitures ne viennent ici, maintenant nous, les Parisiens (de choix), nous nous reposons, faisons du vélo et du jogging.


Comme beaucoup, je prends plaisir à flâner sur ce chemin le long de la Seine et j’ai toujours peine à croire qu’il y a peu d’années de cela, il était encore parcouru par des voitures. J’y laisse aussi volontiers mes enfants courir ou faire du vélo, sans être toujours à devoir me tenir sur mes gardes si une personne en trottinette venait à surgir au coin de la rue, sur la mauvaise voie. Et plus généralement, je profite du bonheur d’être moins exposée au bruit et à la pollution automobile. Ne serait-ce pas génial, s’il y avait plus de zones interdites aux voitures en ville ? Qu’en pensez-vous ? Si utopique cela puisse-t-il paraître, des villes telles qu’Oslo font figure d’exemple. Madrid aimerait suivre ce modèle en 2020. Et, quelle surprise, les passants ont bien plus plaisir à s’attarder dans les centres-villes piétonniers, ce qui accroît du même coup l’économie.
 
La plupart d'entre nous ne peuvent imaginer ce que seraient les routes avec moins ou pas de voitures. Des villes comme Oslo vous montrent à quel point les zones sans voitures affectent le bien-être des hommes et le commerce.
© Åsmund Holien Mo/Urban Sharing
La plupart d'entre nous ne peuvent imaginer ce que seraient les routes avec moins ou pas de voitures. Des villes comme Oslo vous montrent à quel point les zones sans voitures affectent le bien-être des hommes et le commerce.


J’aimerais en dire un peu plus sur la pollution de l’air. Cette dernière est désormais considérée comme la plus destructrice à l’échelle mondiale. En moyenne, elle réduit notre durée de vie moyenne d’environ 1,8 ans selon Weforum.
 
La pollution de l'air raccourcit notre vie de près de deux ans en moyenne.
© Air Quality Life Index
La pollution de l'air raccourcit notre vie de près de deux ans en moyenne.


En Europe, on considère que les microparticules causent la mort de 400 000 personnes chaque année, dont plus de 62 000 en Allemagne et près de 36 000 en France, selon Weforum.
 
Où, dans l'UE, la pollution atmosphérique tue-t-elle le plus de gens ?
© Statista
Où, dans l'UE, la pollution atmosphérique tue-t-elle le plus de gens ?


On en revient aux répercussions que peuvent avoir certains modes de consommation en particulier sur la population. Ce qui me fascine, c’est que ce qui est mauvais pour la société et l’environnement l’est la plupart du temps aussi pour notre propre personne, et inversement, ce qui se révèle bon pour nous et notre santé l’est aussi pour l’environnement. Pour appuyer mon propos, j’aimerais vous présenter la vidéo suivante, en anglais, de « One Planet City ».
 

Il s’agit d’un défi lancé par WWF pour une mobilité plus durable. Ne trouvez-vous pas vous aussi choquant que 70 % des émissions de CO2 soient causées par les citadins, sachant qu’une grande moitié de la population vit en ville ? D’après la WWF, le transport des personnes et des biens causerait à lui seul ¼ des émissions de CO2 dans le monde.

Bien, les arguments en faveur de la société et de l’environnement sont à présent amplement avancés. C’est qu’il ne faut pas oublier que j’ai fait des études de droit, alors l’argumentation, ça me connait. J’aimerais maintenant me pencher davantage sur les répercussions positives du durable sur vous en tant que personne. C’est bien ça, il s’agit de vous et moi. De tous les moyens de déplacement, il est prouvé que la voiture est celui qui est ressenti comme le plus stressant pour se rendre au travail – et je ne me contente pas de raconter les faits, des études ont été menées à ce sujet qui le prouvent. Plusieurs d’entre elles ont révélé que la meilleure solution pour effectuer ses trajets quotidiens est de se déplacer à vélo ou à pied.

Encore plus efficace : Une étude de 2019 portant sur des Australiens faisant la navette entre leur domicile et leur lieu de travail a révélé que les personnes âgées de 35 à 54 ans qui se rendaient au travail à pied ou en vélo témoignaient d’une plus grande capacité de travail que les autres. Les personnes qui, quant à elles, ont des temps de trajet plus importants, sont en revanche plus sujettes aux absences imprévues que celles ayant des déplacements moins conséquents. Enfin, les personnes bénéficiant de la plus courte durée de trajets se révèlent, selon l’étude en question, « plus détendues, plus calmes, plus enthousiastes et plus productives. » C’est bien ce que je disais.

Le bol d’air frais : Voilà ce qu’une étude réalisée par des chercheurs de l’université Mc Gill en 2017 a mis en avant : les employés ayant effectué un trajet à pied ou en vélo arrivent bien plus frais et dispos au travail que ceux qui se déplacent en voiture ou en transports en communs en cas de mauvais temps.

Satisfaction après le travail : Une étude de l’University of the West of England en 2017 a permis de conclure que la marche à pied ou le vélo pour se rendre au travail amélioraient le contentement des personnes concernées en dehors des périodes travaillées. Cette même étude démontre par ailleurs que « chaque minute de navette supplémentaire diminue la satisfaction tant en période de travail ainsi que pendant les temps de loisir et se révèle nuisible à la santé psychique. » Cela vaut aussi pour les déplacements en transports en commun, néanmoins dans une moindre mesure que pour la voiture. Pour le dire de façon plus positive et avec mes propres mots : un temps de trajets moins long et qui permet de se dépenser nous permet d’être en meilleure santé et plus satisfaits.

Moins de retards : 63 % des personnes arrivent encore en retard au moins une fois par mois en raison de problèmes de trafic. C’est le chiffre annoncé en 2015 par une étude de la Ford Motor Company zur les usagers européens. Le titre de l’étude porte même sur le fait que le chemin du travail provoquerait plus de stress que le job en lui-même, et même qu’une visite chez le dentiste. Personnellement, je n’ai rien contre une visite chez le dentiste, mais je ne réagirais certainement pas de la même façon si je devais rendre visite tous les jours à mon cher dentiste.

Et pour ceux qui ne seraient pas encore entièrement convaincus, voici un dernier argument :

L’étude menée en 2017 par l’entreprise Mercer l’a menée à constater que les personnes réalisant un trajet plus important étaient plus souvent sujettes à des dépressions et à des problèmes financiers, se sentaient stressés par leur travail et souffraient de problèmes de surpoids – sans compter qu’elles ont plus rarement sept heures de sommeil à leur effectif. La durée du trajet, de même que le type de trajet, ont de grands effets sur la productivité et sur la satisfaction au travail. De telles perspectives m’incitent quand même à préférer la marche ou le vélo.

Pas vous? Que cela signifie-t-il pour vous sur le long terme ? Naturellement, je ne vous connais pas, pas plus que votre situation personnelle. Il existe des cas où la migration pendulaire est incontournable. Il est possible que dans votre domaine, il n’y ait pas de travail à proximité, ou bien que vous ne puissiez pas vous permettre de louer un appartement ailleurs. Ou encore, que vous préfériez ne pas infliger de changement d’école à vos enfants. Les raisons sont nombreuses. Pour beaucoup d’entre nous néanmoins, il serait peut-être bon d’adopter un regard neuf et ouvert sur notre situation et de se demander si par exemple il ne vaudrait pas le coup de déménager, ou bien s’il ne serait pas possible d’envisager un salaire légèrement moins élevé, si cela a pour conséquence de réduire de façon non négligeable notre temps de trajet – le principal étant et restant de trouver de bonnes solutions dans la mesure de ses limites. Pour le moment du moins, soyons un peu plus modestes. Avant de changer le cours de toute notre vie, penchons-nous sur le premier défi lancé par le Goethe-Institut et le Think & Action Lab Finding Sustainia sur le thème de la mobilité. Que puis-je changer dans les trois prochains mois à mon cadre de vie qui me permette d’instaurer un mode de déplacement plus sain et plus durable ? Mon but et de trouver de l’inspiration pour y répondre et, je l’espère, de parvenir à de meilleures façons de se déplacer d’un point A vers un point B, qui soit meilleur autant pour vous que pour votre famille, pour la société et pour notre environnement.

Le défi

Commençons déjà par partir d’un statu quo. Ne vous faites pas de souci, bientôt ma vie non plus n’aura plus de secrets pour vous. Prenez un instant pour répondre à ces questions : comment vous rendez-vous au travail ? Est-ce que vous prenez la voiture ? Les transports en commun ? Ou bien vous est-il même possible d’y aller à pied, en vélo ou en trottinette ? Avez-vous aussi la possibilité de travailler de chez vous ? À quelle distance votre bureau se trouve de votre appartement ? Votre secteur est-il bien relié ? Comment pourriez-vous faire que vos trajets pour vous rendre au travail ou à vos activités diverses soient plus durables et moins stressants ? Il existe plusieurs façons de réaliser ces trajets. Vous pouvez marcher, vous déplacer en vélo ou en trottinette, en scooter ou en moto, prendre le bus ou le tram, le taxi ou la voiture. Mais il y a tout de même des nuances, selon que vous utilisez un vélo électrique, un scooter ou une trottinette ou uniquement la force de vos muscles. En cas de pente, un peu d’assistance électrique peut rendre le trajet tout de suite bien plus agréable. Utilisez-vous les vélos, scooters ou trottinettes proposés parmi l’offre croissante de véhicules en partage, ou bien le système du covoiturage ? Ou bien encore, vous rendez-vous au travail en footing avec un ou une collègue ? Cela vous évite de devoir aller à la salle de sport. Si le trajet jusqu’à votre travail dure 45 minutes, il va de soi qu’il est moins tentant de l’effectuer à pied ou en vélo. Pour autant, avec un peu d’imagination, il existe de super idées pour faciliter votre trajet tout en le rendant plus paisible et plus durable. Que diriez-vous par exemple d’aller à pied ou en vélo à la station de bus ou de métro la plus proche et d’effectuer le reste du trajet en transports en commun ? Ou de rejoindre un collègue en vélo et de partager le reste du trajet en voiture avec lui. Des solutions, il y en a des tas, si tant est que l’on fasse fonctionner un peu ses cellules grises. Et ces solutions sont aussi le plus souvent bien meilleures pour nous. Je suis impatiente de découvrir les solutions que vous aurez trouvées !

Santa & la mobilité

Je le précise d’ores-et-déjà : je suis parfaitement consciente que l’offre de transport est bien meilleure en ville qu’à la campagne, abstraction faire de la pollution à laquelle on est soumis dans les villes. Mais comme vous avez pu le lire précédemment, les citadins étant les plus grands pollueurs en CO2, il est d’autant plus important que des mesures soient prises dans les zones urbaines. Voici mon profil de mobilité personnel. Pour ma part, je vis avec ma famille – le père de mes enfants et moi-même, mère de deux enfants (4 et 7 ans) et une sorte de troisième grand-mère pour les enfants au centre de Paris. Je fais la plupart de mes trajets à pieds, et notamment le chemin pour mener mes enfants à l’école. Nous n’avons pas besoin de voiture, et n’en possédons donc pas. Lorsque je suis plus pressée, je prends volontiers le vélib, le fameux système de vélo partage parisien plutôt bien huilé. Le papa préfère emmener les enfants à l’école en trottinette non-électrique, qu’il utilise aussi, en complément du métro, pour se rendre au travail. Je reviens aussi volontiers au bus ou au métro, surtout pour les trajets de plus de 4km par mauvais temps, ou lorsque je me déplace avec les enfants. Le plus petit suggère de temps à autre qu’il faudrait quand même le porter, bien qu’il pèse 20 kg et qu’il ait l’habitude de marcher. Si je parviens à me convaincre que porter les enfants peut être vu comme un sport extrême, ce n’est donc que de manière conditionnée.

Pour mes déplacements professionnels, et notamment lorsque je dois tenir des conférences, je me déplace le plus souvent en train – il arrive que je prenne un taxi pour aller à la gare, auquel cas je privilégie les taxis électriques Marcel, mais il m’arrive aussi d’appeler un taxi directement dans la rue. Malheureusement, je ne siffle pas très bien, du moins pas encore. Nous avons choisi notre appartement selon des paramètres relatifs à la fois à la durabilité et à la minimisation du stress. Nous voulions raccourcir le chemin de l’école de ma fille, et nous avions pour cela le choix entre notre appartement actuel à proximité de Notre Dame ou une grande maison, toutes proportions gardées, située à Villejuif, absolument idyllique et qui plus est avec jardin. La tentation était grande, le chemin pour l’école, métro compris, n’aurait duré que 20 minutes, ce qui correspond à peu près au chemin à pied entre l’école à notre appartement actuel. Néanmoins tous les autres trajets, que ce soit pour aller au travail ou voir des amis, auraient été nettement plus longs.

On ne peut plus précieux pour la plupart des jeunes parents, le temps est mesuré à la seconde près. C’est le cas pour nous, et je dois dire que le trajet que l’on effectue à pied pour rentrer à la maison en passant par l’île Saint-Louis, pour être court, se révèle aussi nettement plus agréable, et même purement délectable, en comparant à la ligne 7 qui serait tout aussi stressante le matin que l’après-midi. Sans parler du fait que nous n’aurions eu que rarement la motivation de nous rendre en ville le soir ou le weekend. Ainsi, ma vie sociale est toujours des plus fringantes, bien qu’elle ne s’apparente parfois qu’à un verre ou un morceau avec des amis habitant dans les environs. À Villejuif, cela serait moins probable. Bien que notre appartement central soit nettement plus petit, son emplacement nous permet d’être beaucoup plus souples en temps – temps également bien plus appréciable d’un point de vue qualitatif. Lorsque nous recevons un appel de l’école quand un enfant est malade, nous sommes plutôt vite sur place. Je travaille beaucoup à domicile ou dans un café proche – ce qui me fait gagner du temps et m’épargne du stress. N’est-il pas merveilleux de vivre simplement ? Moins posséder, pour moi, c’est être plus libre. Pas de réparation de voiture, pas d’assurance ni de pleins. Je m’élance donc à travers les rues, aussi libre qu’une cowgirl. J’ai la possibilité inouïe de pouvoir choisir parmi plusieurs options celle qui me semble être le meilleur mode de déplacement pour moi. Et oui, il arrive que cela soit une voiture de location ou un taxi – si je le souhaite ou si j’en ai besoin.

Le mot de la fin

À mes yeux, le temps est une devise – au même titre que l’énergie et l’argent. La question n’est pas seulement de se demander combien de temps on économise, mais aussi comment l’on occupe précisément son temps. Autant le temps peut se révéler stressant, et nous ôter de l’énergie, autant un temps bien investi peut permettre de recharger les batteries, et même de faire en sorte qu’elles ne soient jamais à sec. Et c’est bien ce qui fait l’un des points centraux de ce défi. Comment pouvons-nous rendre nos trajets les plus agréables possibles ? Peut-être en écoutant un podcast, en lisant un livre, en écrivant un journal intime ou en prenant le temps de regarder par la fenêtre ? Depuis que j’ai des enfants, je savoure tout particulièrement les moments passés à ne rien faire.

Avez-vous vous aussi des trucs pour rendre vos trajets plus agréables et qui en font pour vous un précieux moment dans la journée ? Quels sont vos dilemmes ? Surtout, n’hésitez pas à poster des photos sur la page facebook du Goethe-Institut ou à nous identifier sur Instagram avec notre hashtag #GoetheFSEcoChallenge. Enfin, sur le site www.findingsustainia.org, vous trouverez d’autres conseils pour une vie durable remplie de richesse. Je suis heureuse de relever ces défis avec vous !