La mise en musique des poèmes de Nietzsche
Avec
Cécile Madelin (soprano),
Johan Farjot (pianiste) et
Guillaume Métayer (CNRS, spécialiste et traducteur de Nietzsche)
« Sans la musique, la vie serait une erreur » : on sait l’amour de Nietzsche pour la musique, dimension essentielle de la pensée du philosophe. Mais son œuvre de poète ne commence qu'enfin à être remise en lumière. N'y a-t-il pas meilleure manière de la faire connaître que de la donner à entendre en musique ? Ce concert commenté présente les plus belles adaptations pour piano et voix de ces poèmes, souvent dues aux plus grands compositeurs (Mahler, Schönberg, etc.).
Jeune soprano franco-allemande,
Cécile Madelin a commencé l’apprentissage de la musique par la viole de gambe et le piano. À 18 ans, elle participe au concours « Jugend musiziert », où elle remporte le premier prix ainsi qu’une bourse de la Charlotte Hamel Stiftung. Puis elle obtient son premier rôle, Ninfa dans
l’Orfeo de Monteverdi. Lauréate du concours des Saisons de la Voix à Gordes, elle est aussi nommée « Jeune espoir » du CFPL (Centre Français de Promotion Lyrique) par Raymond Duffaut.
Johan Farjot est pianiste, chef d'orchestre, compositeur, arrangeur et pédagogue. Né à Saint-Étienne, il débute l'apprentissage de la musique au sein du conservatoire à rayonnement régional local. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec, entre autres les professeurs Michaël Levinas, Thierry Escaich, Zsolt Nagy et y remporte cinq Prix (Harmonie, Contrepoint, Fugue, Analyse, Direction d’Orchestre).
Guillaume Métayer est chercheur au CNRS, traducteur de l'allemand et du hongrois, et poète. Membre des comités de rédaction des revues
Po&Sie et
Place de la Sorbonne, il a publié la première édition et traduction intégrale des poèmes de Nietzsche (Les Belles-Lettres, 2019). Son dernier ouvrage paru (
A comme Babel, La Rumeur libre, 2020) aborde les questions de la traduction poétique.
À l’occasion du Printemps des Poètes 2022 et du Festival de Printemps PSL
Avec le soutien du CELLF (CNRS-Sorbonne Université), de la fondation L’IA pour l’École (Institut de France), des Belles Lettres et du Bal Blomet
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