La parole des écrivains face au silence des animaux
Table ronde avec
Jean-Christophe Bailly, Uwe Timm, Eva Meijer
Modération :
Francesca Isidori
Le plus souvent, les hommes voient dans la bête une espèce silencieuse. Mais cela signifie-t-il que les bêtes n’ont rien à dire, à nous dire ? Comment s’articule la parole autour de ces êtres sans langage ? Comment les écrivains parlent-ils des bêtes ? Quelles voix et intentions leur prêtent-ils ? Et comment interprètent-ils ce silence ?
Jean-Christophe Bailly (France, Paris, 1949) est écrivain et philosophe. La réflexion sur la nature des animaux est au coeur de son oeuvre. Son essai
Le versant animal (Bayard) souligne la place centrale de la question animale dans la biodiversité.
Le parti pris des animaux (Christian Bourgois) interroge le prétendu silence des animaux, la communication non verbale et l’expérience de l’altérité qui en résulte pour les humains.
Uwe Timm (Allemagne, Hambourg 1940). Après un apprentissage de fourreur, des études universitaires et une thèse sur Camus, il se consacre à l’écriture. Dans
L’Homme au grand-bi (Le nouvel Attila), il raconte la façon particulière dont son oncle taxidermiste empaillait les animaux.
Le refuge aux oiseaux (Piranha) met en scène un observateur d’oiseaux migrateurs sur un îlot désert à l’embouchure de l’Elbe.
Eva Meijer (Pays-Bas, Hoorn, 1980) est philosophe, plasticienne, auteur-compositeur-interprète et écrivaine. La question animale constitue un fil rouge dans son travail. Elle a consacré sa thèse au langage des animaux. Dans son roman à succès
Het vogelhuis, un violoniste abandonne sa carrière pour étudier les oiseaux. Vient de paraître son essai
Les animaux et leurs langages (Presses de la Cité).
Retrouvez le programme complet du festival ici :
En coopération avec les Amis du Roi des Aulnes
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