Rencontre | Débat Algérie : paroles d’écrivains

Une manifestation avec, au centre de l'image, deux jeunes femmes agitant le drapeau algérien entre elles. Foto (détail) : © Djamila Seddiki

Mer, 15.05.2019

10h30 - 19h15

Goethe-Institut Paris

Identification de crises par l’étude de la littérature

Dans le cadre du projet Cassandra et à l’occasion du mouvement de contestation du pouvoir algérien par la population, plusieurs auteurs algériens discuteront de l’avenir de leur pays et mettront en avant lors de conférences, de tables rondes et de débats publics l’importance de la littérature et des arts.
 
Le projet Cassandra part de l’hypothèse selon laquelle les textes littéraires renvoient très tôt aux lignes de fractures et aux facteurs de danger qui traversent les sociétés.
 
Les textes littéraires, qui sont une des modalités de sauvegarde des expériences affectives collectives, mettent des mots sur les traumatismes, les angoisses et les espérances qui forment le moteur des existences humaines. En reproduisant les mouvements profonds à l’œuvre dans une société – que les big data ne sont pas en mesure appréhender –, ils peuvent, pour peu qu’on les analyse correctement, dévoiler des dynamiques conflictuelles complexes. Dans les régions de crise se croisent – telle est notre prémisse – les faits et les fictions. C’est la raison pour laquelle elles doivent faire l’objet d’une analyse littéraire au même titre que d’une analyse politique.
 
Boualem Sansal, Yahia Belaskri et Jürgen Wertheimer discuteront notamment avec Bouziane Ahmed-Khodja, Anouar Benmalek, Sarah Haider, Alexis Jenni, Mohamed Kacimi, Sabrina Kassa, Amira-Gehanne Khalfallah, Adlène Meddi, Alice Schwarzer et Wassyla Tamzali.
      
En coopération avec l’Université Tübingen et le Weltethos-Institut

Retour