Cinéma Séances spéciales acteurs et actrices

Dans le cadre du 20e Festival du cinéma allemand

À l’occasion de la 20e édition du Festival (7-13 octobre), le Goethe-Institut présente une programmation mettant en lumière les acteurs. Comment abordent-t-ils leur rôle ? Quelle est leur démarche pour s’approprier un personnage ?
 
Christoph Hochhäusler, réalisateur et membre fondateur de la revue de cinéma Revolver, s’entretient avec Denis Lavant.
Par ailleurs, il présente un autre de ses comédiens préférés, Adolf Wohlbrück, à (re)découvrir dans le film de Max Ophüls, La Ronde.
Sandra Hüller, star à l’écran et sur les scènes de théâtre en Allemagne, nous parlera notamment de son rôle dans Madones de Maria Speth.
   
Interview de Denis Lavant par Christoph Hochhäusler, en présence de Sandra Hüller
 
Revolver qui s’intéresse tout spécialement et de près au travail concret de la réalisation d’un film, suit depuis longtemps l’actualité du cinéma français. 
Ayant débuté à 13 ans dans le théâtre de rue, Denis Lavant a une longue carrière d’acteur de cinéma et du théâtre derrière lui. En 1984, Leos Carax le révèle dans Boys meets girls. Il apparaît dans plusieurs autres films du réalisateur : Les Amants du Pont Neuf et plus récemment dans Holy Motors.
Tout dernièrement, il a participé au nouveau film de Wolfgang Becker Ich und Kaminski.
   
All., 1950, noir et blanc, v.fr., 110 min.
Réalisation : Max Ophüls
Avec Adolf Wohlbrück, Simone Signoret, Serge Reggiani
Présenté par Pierre Eisenreich, rédacteur à la revue Positif

Tout en s’inspirant de la pièce de théâtre homonyme d’Arthur Schnitzler, Max Ophüls rajoute dans son film le personnage du meneur de jeu, interprété avec brio par Adolf Wohlbrück. Il nous fait connaître les personnages des rencontres amoureuses, tous liés entre eux. C’est lui qui mène le spectateur à travers la Vienne du début du XXe siècle, accompagné par d’immenses comédiens, merveilleusement dirigés par Max Ophüls.
 
 
avec Christoph Hochhäusler, Sandra Hüller et Pierre Eisenreich autour du travail de l’acteur et plus spécifiquement de celui de Adolf Wohlbrück. Accompagnée d‘extraits de films.
 
Adolf Wohlbrück, 1900-1967, l’un des acteurs les plus élégants du cinéma allemand de l’entre-deux guerres, fait ses débuts au cinéma au temps du film muet. À l’avènement du nazisme, il se réfugie en Angleterre, où il change son nom en Anton Walbrook. Après Viktor et Viktoria ou Mascarade en Allemagne, il joue notamment dans Gaslight de Dickinson, Colonel Blimp et Les Chaussons rouges de Powell et Pressburger.
   
All., 2007, couleurs, v.o.s.t.fr., 125 min.
Réalisation : Maria Speth
Avec Sandra Hüller, Luisa Sappelt, Susanne Lothar 
En présence de Sandra Hüller
 
Le portrait d’une femme qui affirme que sa mère n’a jamais été une mère pour elle.
Condamnée à une peine de prison, elle laisse à sa mère ses cinq enfants à charge l’enfermant ainsi dans le rôle qu’elle lui a toujours dénié.

Sandra Hüller a fait ses études à l’Académie des Arts dramatiques Ernst Busch à Berlin. En 2006, elle obtient l’Ours d’or de la meilleure actrice pour son rôle dans Requiem de Hans-Christian Schmid. La comédienne à l’expression si fascinante, dont le visage passe avec aisance de la désinvolture à la fragilité, joue actuellement au Kammerspiele de Munich.

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