Atelier LABOUR IN A SINGLE SHOT

Electrician, Johannesburg 2014 Amy von Houten Amy von Houten

Jeu, 01.03.2018 -
Ven, 16.03.2018

La Friche la Belle de Mai

Atelier cinématographique avec Antje Ehmann et Eva Stotz

Le travail à Marseille compte tenu de l'histoire coloniale

Le Goethe-Institut et la Friche la Belle de Mai présentent cet atelier exclusif qui aura lieu du 1er au 16 mars à la Friche la Belle de Mai.
Une restitution d’atelier aura lieu lors du finissage de l’exposition Harun Farocki - Empathie le 17 mars au Cinéma le Gyptis.


L’œuvre Labour in a Single Shot (Le travail en une seule prise), à découvrir dans l’exposition Empathie actuellement à la Friche la Belle de Mai à Marseille (et jusqu’au 18 mars), est née d’une collaboration entre les artistes allemands Harun Farocki et Antje Ehmann, qui ont mené de 2011 à 2014 des workshops donnant lieu à une série de films très courts tournés dans 15 villes du monde. Dans la continuité de ce projet, et en reprenant le même concept, l’atelier proposé ici à Marseille par Antje Ehmann avec la réalisatrice allemande Eva Stotz s’ouvre à tous les jeunes cinéastes professionnels que cela intéresse !

En coopération avec Lieux fictifs.
 

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Travail
Marseille a attiré au 19e siècle des paysans italiens du Piémont qui sont venus travailler au port de commerce et passager. Aussi, en tant que centre de l’empire colonial français, beaucoup d’ouvriers des colonies françaises (surtout de l’Algérie, du Vietnam et des Comores) y étaient embauchés ainsi que dans la production des marchandises coloniales (savon, huile et sucreries). Ces derniers s’installèrent dans la ville, rejoints du pays par leurs familles. Marseille devint petit à petit une ville cosmopolite et l’on parla alors de métissage des cultures. Dans les années 1960, L’indépendance des colonies françaises et la baisse de l’activité du port a amené ensuite de nouveaux changements importants et a conduit à une réduction massive des emplois. La ville possède aujourd’hui un chômage supérieure à la moyenne nationale (p. ex. au centre-ville le taux de pauvreté est environ à 44% (Peraldi/Duport/Samson 2016)). Une longue crise économique, qui a mené à une grande pauvreté et précarité des habitants de Marseille est encore très visible aujourd’hui et a laissé émerger des nouvelles formes de travail informel.​ 
 

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