Festival de jazz allemand à la Jazz Station
Pour cette 5ème édition de notre festival de jazz, nous invitons à nouveau de jeunes talents de la scène actuelle allemande en Belgique. Trois musiciens, trois styles : le percussionniste Jens Düppe présente son nouvel album «Anima», le contrebassiste Sebastian Gramss vient avec «Slowfox» et le trompettiste Frederik Köster joue avec «Die Verwandlung».
Les
«German Jazz Nights» du mois d'octobre sont maintenant devenues une tradition. Cette année, nous avons au programme:
22/10, 20h30: Jens Düppe avec «Anima»
Lars Duppler - piano, Frederik Köster - trompette, Jens Düppe - percussion et composition, Christian Ramond - contrebasse
Jens Düppe, batteur de jazz de Cologne, présente son nouvel album à Bruxelles. Il a fondé la Jens Düppe Akustik Band et le duo d'improvisation libre de musique électronique NEOFOBIC. Düppe dirige et programme également depuis 2010 le cycle de concerts d'improvisation
Kommunikation9. Pour ses compositions, il puise dans un terreau fertile en expériences musicales : il a joué aux côtés de pointures du jazz telles que Maria Schneider, Kenny Werner ou Albert Mangelsdorff, mais aussi avec des artistes qui observent le jazz sous un autre angle comme Markus Stockhausen ou Django Bates. En outre, Jens Düppe connaît bien la musique d'Europe de l'Est. Tout cela a permis à l'artiste de créer une musique colorée qui miroite et étonne.
23/10, 20h30: Sebastian Gramss avec «Slowfox»
Hayden Chisholm – saxophone, Philip Zoubek – piano, Sebastian Gramss – contrebasse, composition
Le contrebassiste et compositeur virtuose Sebastian Gramss (ECHO 2013) a déjà participé à notre festival en 2012 avec son projet Fossile3. Cette année, il vient avec son nouveau trio,
Slowfox. Leur premier album,
The Woods, est l'oeuvre la plus harmonique de Gramss: le trio présente avec décontraction un équilibre subtil et intéressant entre une nouvelle sorte de Advanced Easy Listening et une maîtrise musicale implacable.
« Une métamorphose - un poème transposé en son... Sebastian Gramss possède, en dehors de son langage musical direct tel qu'on le retrouve dans ses groupes Underkarl ou Fossile3, un langage sonore empathique, qui caresse les émotions, ne semble jamais intrusif ou impertinent mais sort simplement l'âme de l'ombre et met sa retenue en avant. » (
JAZZTHETIK 05/14)
24/10, 18h00: Frederik Köster avec «Die Verwandlung»
Frederik Köster - trompette, électronique, Sebastian Sternal - piano, Fender Rhodes, Joscha Oetz - contrebasse, Jonas Burgwinkel - percussions
Le jeune trompettiste allemand Frederik Köster est déjà connu en Belgique : en 2006, il a reçu le prix du meilleur soliste au Jazz Hoeilaart International Contest. En 2010, il s'est vu décerner le ECHO JAZZ ainsi que le WDR Jazzpreis et a obtenu en 2013 le Westfalen Jazzpreis. Son batteur, Jonas Burgwinkel, avait lieu aussi déjà été notre invité en 2013 aux German Jazz Nights.
Le nouvel album de Frederik Köster, Die Verwandlung (La Métamorphose), ne porte pas son nom au hasard: un nouveau groupe, de nouveaux sons, une nouvelle philosophie. Seule la curiosité de Frederik Köster n'a pas changé. Son nouveau CD, inspiré par le titre du roman de Kafka, est riche en références littéraires d'Allen Ginsberg jusqu'à Haruki Murakami. L'artiste voulait à nouveau mettre en exergue les moments ludiques de sa musique.
« Nouvelle éclosion de trompettiste allemand, chapitre quatre: Frederik Köster. Un son puissant, sans sourdine aucune, dans un mix qui tourne au drame électrique. » (
Die Zeit)
German Jazz Nights
Le festival des «German Jazz Nights» a vu le jour en 2011 avec, pour la première édition, Nils Wogram et son Nostalgia Trio, le Trio Arne Jansen et les Blaue Reiter de Henning Sievert. En 2012, place à Sebastian Gramss avec fossile3, Angelika Niescier avec sublim et Schultzing avec federleicht, suivis en 2013 par le pianiste Pablo Held, le guitariste Frank Wingold et le quintette Subtone. L'année dernière, nos invités étaient la jeune chanteuse Simin Tander avec son quatuor, le quatuor CNIRBS et le groupe Double Trouble autour du saxophoniste Peter Ehwald.
Une initiative du Goethe-Institut en collaboration avec la Jazz Station
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