Les enfants se font rares dans le village de Golzow, comme dans de nombreuses zones rurales de l’ex-Allemagne de l’Est. Pour contrer ce phénomène, le maire du village a élaboré un plan : faire venir des familles de réfugiés syriens à Golzow pour remplir les chaises vides à l’école, les clubs sportifs et les écoles de danse.
Village discret et isolé près de la frontière polonaise, Golzow est connu pour le projet documentaire à long terme de Winfried Junge « Les enfants de Golzow », qui a vu le jour en 1961 et couvre une période de plus de 50 ans. Aujourd’hui, le célèbre petit village ressemble à un musée ; le souvenir de jours meilleurs hante les rues de Golzow. Dans « Les nouveaux enfants de Golzow », le maire espère faire revivre le village en accueillant deux familles de réfugiés syriens. Ne sachant même pas où se trouve la Syrie, la plupart des villageois se montrent méfiants dans un premier temps. Alors que les familles s’efforcent de s’intégrer, elles sont confrontées à l’observation permanente de la communauté villageoise. Chaque fois que l’occasion se présente, on leur rappelle ce qu’elles doivent faire pour s’adapter aux habitudes locales. La caméra les suit pendant plus d’un an, alors qu’elles essaient de faire cohabiter les deux cultures dans leur nouvelle vie. « Les nouveaux enfants de Golzow » raconte l’histoire d’une tentative d’intégration et livre un portrait à fleur de peau de la famille Sayed Ahmad.
« Les nouveaux enfants de Golzow » sera projeté dans le cadre du festival du film documentaire One World in Brussels 2018.
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