L'exposition présente des vidéos d'artistes allemands renommés, tels que Hito Steyerl, Alicia Kwade et Antje Ehmann, toutes ayant déjà exposé au Québec, mais aussi des vidéos d'artistes internationaux, tels que Pilvi Takala, Richard Serra et Young-Hae Chang Heavy Industries.
D'une part, les œuvres sélectionnées reflètent - parfois de manière critique, mais aussi avec humour - la position géographique des écrans de projection du Goethe-Institut Montreal, en plein centre-ville, à un carrefour très fréquenté de la rue Ontario et du boulevard Saint-Laurent, c'est-à-dire un lieu de passage urbain, mais d'autre part, elles représentent également la diversité de la collection du n.b.k. Video-Forum.
Les films seront projetés pendant une semaine chacun, du coucher du soleil à 2 heures du matin, sur trois fenêtres du Goethe-Institut Montreal au 1626 boul. St-Laurent. Ils pourront également être visionnés sur un écran intérieur pendant les heures d'ouverture de l'Institut.
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« S.C.H.A.F.E. » de Wolf Kahlen (1975) -
« SORRY » de Stefan Panhans (2010) -
« A Crisis of Everything and Nothing » de Young Hae Chang Heavy Industries (2023) -
« e-constellations » de Tomas Schmit (2004) -
« How to make a Revolution » de Lucia Tkácová et Anetta Mona Chisa (2006) -
« Positions » de Kristina Paustian (2018) -
« In the event of amnesia the city will recall … » de Denis Beaubois (1997) -
« Strike » de Hito Steyerl (2010)
à PROPOS DU PROJET
Fondé en 1969 à Berlin, le Neue Berliner Kunstverein (n.b.k.) se consacre à la promotion de l'art contemporain. Ce projet a été motivé par les anniversaires des institutions collaboratrices : en 2022, le Goethe-Institut Montreal fêtait son 60e anniversaire, et en 2021, le n.b.k. Video-Forum a fait le point sur ses 50 ans d'activité. Fondé en 1971 à l'initiative d'artistes et de travailleuses.eurs culturels de Berlin, le Video-Forum est la plus ancienne et la plus grande collection d'art vidéo d'Allemagne, avec 1.700 œuvres d'art vidéo internationales. La collection se concentre sur Fluxus, la pratique vidéo féministe, l'art vidéo historique et contemporain de Berlin et les approches réflexives sur les médias.
- Wolf Kahlen, S.C.H.A.F.E., 1975
- Lucia Tkácová / Anetta Mona Chisa, How to make a Revolution, 2006
- Hito Steyerl, Strike, 2010
- Stefan Panhans, SORRY, 2010
- Alicja Kwade, In Ewig den Zufall betrachtend, 2014
- Harun Farocki, Umgießen, 2010
- Tomas Schmit, e-constellations, 2004
- Pilvi Takala, Worker’s Forum, 2015
- Antje Ehmann / Eva Stotz, Labour in a Single Shot: Marseille. Potrait of a City, 2018
- Corinna Schnitt, Once upon the time, 2006
- Denis Beaubois, In the event of amnesia the city will recall… , 1997
- Kristina Paustian, Positions, 2018
- Eli Cortiñas, Walls Have Feelings, 2019
- Richard Serra / Nancy Holt, Boomerang, 1974
- Asta Gröting, PARKEN, 2001
- Lerato Shadi, Selogilwe, 2010
- Claus Böhmler, Record Archive on Videotape, 1987
- Les Levine, I am an Artist, 1979
- Michael Geißler / Rosalia Müller, Video – Ich sehe mich / Mimikry, 1977
- Pauline Boudry / Renate Lorenz: To Valerie Solanas and Marilyn Monroe in Recognition of their Desparation, 2013
- YOUNG-HAE CHANG HEAVY INDUSTRIES, A CRISIS OF EVERYTHING AND NOTHING, 2023
Anna Lena Seiser
Anna Lena Seiser | © Ina Niehoff
Anna Lena Seiser est spécialiste des médias et de la culture. En tant que curatrice à la Kunsthalle Düsseldorf, elle a réalisé ces dernières années de vastes expositions individuelles et collectives, dont Fire on the Mountain avec Megan Rooney, 2019, Simon Fujiwara : Figures in a Landscape, 2016/2017, et en co-commission avec Jasmina Merz Welcome to the Jungle, 2018, avec Jonathas de Andrade, Kristina Buch, Laura Lima, Liu Shiuyan, Alvaro Urbano et d'autres. De 2011 à 2015, Seiser a travaillé pour le programme de promotion des artistes de la Studienstiftung des deutschen Volkes ainsi que pour le programme de bourses post-universitaires Karl Schmidt-Rottluff. En 2009/2010, elle a fait partie de l'équipe de programmation de transmediale - Festival d'art et de culture numérique. Seiser a effectué des recherches et publié, entre autres, sur l'histoire des médias de l'image vivante aux interfaces de l'art et des sciences naturelles. Les points forts de son travail de commissaire sont les formats d'exposition expérimentaux et spécifiques au lieu, la performance et les médias basés sur le temps.