Performance + table ronde avec DJ Ipek (Berlin/Istanbul)
The Life of the Night: Building and Sustaining Diverse Communities and Safer Spaces
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le Goethe-Institut et Never Apart présentent une performance de DJ Ipek Ipekcioglu (Berlin/Istanbul) intitulée « Hybrid Identities », suivie d’une table-ronde avec des artistes, DJs et organisateur.rice.s montréalais.e.s au sujet des défis associés à la création et au maintien d’espaces féministes et sécuritaires pour les personnes issues de groupes marginalisés tels que les femmes, les personnes queer et trans ainsi que les personnes noires, autochtones et racisées. Les participant.e.s feront part de leurs expériences en tant qu’artistes, DJs, organisateur.rice.s et/ou gérant.e.s de salle en lien avec différentes scènes locales de la vie nocturne. La discussion a pour objectif de rassembler différentes communautés et perspectives autour d’une évaluation collective de la situation actuelle dans l’espoir de créer de nouvelles alliances et solidarités. Nous espérons que plusieurs acteur.rice.s de la vie nocturne se joindront à cette discussion!
Participantes
Basée entre Berlin et Istanbul,
İpek İpekçioğlu, DJ, productrice et commissaire queer, a acquis une solide réputation au sein de la vie nocturne internationale. Elle a joué dans les festivals de Glastonbury, Fusion, Sziget, at.tension, Berlin et bien d’autres festivals de musique électronique et musique du monde. Ipek est également une commissaire; elle assure notamment la direction musicale du festival CrossKultur, conçoit la scène ImPort-ExPort pour MyFest à Kreuzberg, et invite des groupes de musique à se produire devant un public de 10 000 personnes. Outre son travail de DJ et de commissaire, Ipek est membre du conseil d’administration de la station de radio Reboot.FM et membre du réseau de musiciennes électroniques female:pressure. Elle est marraine du projet Schools without Racism - Schools with Courage (Écoles sans racisme – Écoles avec courage) à Berlin, et donne actuellement des ateliers et conférences sur les techniques du DJing, les identités queer et hybrides ainsi que le clubbing transculturel.
DJ, journaliste et commissaire,
Aïsha Vertus est née et a grandi à Montréal. Ayant développé l’amour de la culture hip hop et de la musique électronique à un très jeune âge, elle a traduit ses connaissances musicales en un collage de diverses influences, recréant l’ambiance carnavalesque des Caraïbes à travers les percussions du nord du Brésil et la musique soul cosmique. Elle s’est produite dans une grande variété d’événements et festivals, allant de Pop Montréal à 24 Hours of Vinyl, en plus d’assurer la première partie de concerts de Kaytranada, Mykki Blanco et du collectif new-yorkais Discowoman pour n’en nommer que quelques-uns. En tant que commissaire, elle assure la programmation de Ti-Agrikol et du festival Mural, et son travail de journaliste l’amène à écrire entre autres pour The Fader et Vice. De 2012 à 2014, elle a coréalisé PIU PIU, un documentaire sur la légendaire scène musicale expérimentale montréalaise.
Basé.e à Montréal,
J. Ellise Barbara est un.e auteur.e-compositeur.rice-interprète de l’avant-garde dont la création musicale combine des éléments du funk des années 80, de l’underground de la fin des années 70 et du downtown no wave. Un.e amoureux.se des éléments étranges, sombres et négligés de la musique pop, il.elle s’inspire de sources inattendues telles que des numéros de Sue Tissue, Kashif, Francis Bebey et du duo new wave[Office1] Rexy. Ayant débuté dans des centres d’artistes autogérés tels que La Brique et Drones Club au début de la décennie, J. Ellise Barbara a connu ensuite un succès fulgurant au Japon et en France. Parmi les moments forts de sa carrière, mentionnons ses duos avec Laetitia Sadier (Stereolab) et l’icône DIY R. Stevie Moore. Prenant une pause d’une durée indéterminée, Barbara concentre ses efforts sur son travail dans la communauté LGBTQ (Taking What We Need, ASSTeQ, Arc-en-ciel d’Afrique). Il.elle travaille également à la suite très attendue de son album de 2013
Soft To The Touch.
DJ, organisatrice d’événements et artiste,
J’vlyn d’Ark est née dans le Sud profond pour renaître dans le milieu queer underground de Montréal. Sa musique emprunte à la fois au deep house et à la techno; elle est envoûtante et entraînante, parfois profonde, parfois sombre, mais toujours hypnotique. Ses performances passionnées démontrent l’attention extrême qu’elle accorde à la qualité de production, tandis que ses rythmes sexy et percutants font danser le public. Après avoir dirigé le renommé Faggity Ass Fridays, un événement-bénéfice mensuel, d’Ark se consacre maintenant à de nombreux projets solos et collaboratifs pour femmes queer, tels que D’Ark Mistress, TRYST, Acidalia et pitch:dark. Bénéficiant de nombreuses résidences d’artiste et se produisant régulièrement dans des salles commerciales et des festivals montréalais, dont Piknic Électronik et Igloofest, elle ne s’éloigne jamais de l’underground, où la musique house est née.
Produisant et interprétant de la musique en marge de nombreux styles et sensibilités, allant du minimal wave au sludge metal, en passant par l’avant rock, l’improvisation libre et la musique arabe,
Xarah Dion occupe une place fondamentale depuis plusieurs années dans la communauté musicale montréalaise. En plus de participer à de nombreux projets, Xarah a sorti ses premiers albums solos Le Mal Nécessaire en 2014 et Fugitive en 2016, deux jalons de la synth pop qui lui ont apporté une notoriété internationale et permis d’effectuer une longue tournée en Europe. Elle joue également un rôle de premier plan au niveau local en tant que membre fondatrice de La Brique, l’un des espaces DIY montréalais les plus importants et appréciés, qu’elle a codirigé de 2005 à 2013 en tant que lieu d’improvisation, studio et salle de spectacles pour quelques-unes des personnalités les plus engagées du milieu underground.
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