Goethe-Institut Kanada 1992-2011

Venez faire un voyage dans le temps !

© photo: Etta Gerdes

Invitation à la performance Reaching Beyond © Collection Centre de documentation Artexte

1992


Art et théorie, au féminin

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1992


Art et théorie, au féminin

Grand événement multidimensionnel, Consensus & contestation : dialogues invite des membres de communautés universitaires et artistiques à collaborer à la création d’un lieu d'échanges regroupant femmes artistes et théoriciennes. Ateliers, expositions et performances, ce forum interdisciplinaire « souhaite promouvoir », écrit Dieta Sixt, « l’échange des idées entre les artistes et les théoriciennes et jeter ainsi les bases d'une collaboration et d’une réflexion novatrices. »  Spectacle inédit présenté en collaboration avec l’organisme Tangente, la performance multimédia Reaching Beyond de l’allemande Ilka Doubek est le résultat de la collaboration d’artistes allemands, canadiens et québécois. La réalisatrice Jutta Brückner présente quant à elle son film Un amour colossal.
 

1993

Montreal
Découvertes cinématographiques

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1997
Le jeu de billes de verre

Présentée en ouverture de la saison 1997-1998 de l’Usine C, l’œuvre pour huit danseurs Objet constant de la troupe SOAP Dance Theater Frankfurt a tout pour ravir le public montréalais : athlétique, conceptuelle avec de la tendresse, rodée à la perfection et évoluant dans un univers de couleurs et de métal. « C’est la grande utopie de la joie, la distance entre le rêve et la réalité », précise Rui Horta, le renommé chorégraphe d’origine portugaise et directeur artistique de la troupe établie dans une ancienne fabrique de savons rénovée à Francfort (Tiens, SOAP s’explique maintenant…). C’est la deuxième fois que la troupe s’arrête à Montréal après une manifestation acclamée au FIND de 1992 - le spectacle Made to Measure a terminé en deuxième place pour le prix du public… juste derrière un certain Edouard Lock et avant une certaine Marie Chouinard !

Malgré les tournées autour du monde et un succès critique unanime pour la troupe, cette quatrième œuvre de Rui Horta est la dernière à voyager. La troupe cesse ses activités l’année suivante en raison d’un manque de financement. Retenons-en donc une image, celle décrite par la critique de danse Guylaine Massoutre dans le numéro de la revue Jeu portant sur les programmes de danse de l’année 1997 à Montréal : « …à la fin du spectacle, une formidable brassée de billes de verre recouvrent la scène dans un superbe éclairage rasant, au milieu desquelles les huit interprètes posent leurs pieds fragiles, semblables à de délicates fleurs coupées agitées par le vent. »
 

Le chorégraphe Rui Horta en entrevue au « Le Devoir » © Le Devoir
Le chorégraphe Rui Horta en entrevue au « Le Devoir »


1997
En toute liberté

Obéissant à une de ses valeurs fondamentales qui est celle du promouvoir le dialogue, les invités du Goethe-Institut ne font pas toujours consensus et ce, quel que soit leur domaine de prédilection. Invité à Montréal et Ottawa à l’occasion de la publication en français de son dernier opus Dieu en toute liberté, l’ancien prêtre, psychanalyste, pacifiste engagé et théologien allemand Eugen Drewermann compte parmi ces invités qui n’ont pas peur des polémiques.

Critique de l’Église catholique qui l’a longtemps privé d’enseignement et de prédication, il se défroque en 2005. Le théologien auteur d’une thèse en trois volumes La structure du Mal et du best-seller Les fonctionnaires de Dieu confie dans l’entretien au journal Le Devoir intitulé Le semeur de scandales : « Je ne suis pas une victime : mon seul objectif, c’est d’aider les autres à se libérer de leur angoisse devant la liberté de croire, de penser, de sentir. » Une manière de réfléchir et d’agir hautement récompensée : en 2007, Eugen Drewermann reçoit le prix Erich Fromm pour son engagement en faveur de la paix, le prix international Albert Schweitzer en 2011 ainsi que le prix de la Société internationale Hermann Hesse en 2019.
 

Le théologien polémique Eugen Drewermann © Thomas Fritsch
Le théologien polémique Eugen Drewermann


2001
L'allemand... en Allemagne

Qui n’aimerait pas combiner un cours de langue ou une formation continue avec un voyage et s’immerger ainsi dans la culture et la vie d’un autre pays ? Le vaste programme de bourses du Goethe-Institut rend cela possible et peut être utilisé par différents groupes cibles : Des personnalités culturelles de Montréal, Ottawa et d’autres villes canadiennes ont ainsi profité d’un séjour en Allemagne au cours des dernières décennies, ce qui a eu un effet inspirant sur leur travail.   

Les participant.e.s de cours du Goethe-Institut ont par ailleurs la possibilité, une fois par an, à partir du niveau A2, de postuler pour un cours de langue en Allemagne. Lorsqu’ils reviennent, ils parlent avec enthousiasme de leur expérience.    

Les jeunes peuvent également entreprendre un voyage en Allemagne à différentes occasions, par exemple pour la Internationale Deutscholympiade, pour des cours pour jeunes avec un programme de loisirs attrayant ou pour des camps d’été avec des participant.e.s de presque tous les pays ! Il n’est donc pas étonnant qu’une boursière ait ensuite confirmé : « Je viens de passer les meilleures semaines de ma vie ». 
 
Une partie importante du travail du Goethe-Institut consiste également à promouvoir l’enseignement de l’allemand dans les écoles et les universités. C’est pourquoi le Goethe-Institut permet aux professeur.e.s d’allemand de participer à une formation continue en Allemagne, au cours de laquelle elles et ils acquièrent des connaissances didactiques et méthodologiques et échangent avec des professeur.e.s du monde entier. 

Junge Frau in Berlin © Getty Images


2004
La naissance de goethe.de

Dix ans de présence web, ça se fête ! Cette année-là, les Goethe-Institut reçoivent une grande affiche multicolore sur laquelle on peut lire : Internet mitdenken, penser avec Internet. Dorénavant, Internet fait partie de la réalité des instituts et de leur diplomatie culturelle. Question de prendre acte de cet appel, et pour se présenter élégamment et efficacement sur le web, les sites de tous les instituts sont regroupés sous un seul domaine, opéré à partir d’un serveur central, en plus d’adopter un design harmonisé : Herzlich Willkommen bei www.goethe.de !  

Aujourd’hui, le Goethe-Institut pense résolument avec Internet. On ne compte plus le nombre d’articles publiés par sa dynamique équipe de rédaction au sujet de tous les aspects de la culture allemande, ses étonnants projets culturels numériques, sans oublier les catalogues en ligne de ses bibliothèques, son service de prêt numérique Onleihe et, cela s’entend, son florilège de cours d’allemand. 

Dix ans de goethe.de : la page d'accueil en 2004 © Goethe-Institut
Dix ans de goethe.de : la page d'accueil en 2004


2005
En avant !

Au Centre National des Arts à Ottawa débarque un quatuor de danseurs en pleine émergence avec leur spectacle intitulé D’avant. Chorégraphié à part égal et inspiré de chants du Moyen-Âge, les couples de danseurs du réputé ensemble de danse Sasha Waltz & Guests, Sidi Larbi Cherkaoui, Damien Jalet, Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola et le Canadien Luc Dunberry performent une mosaïque de chants et de mouvements à travers les âges avec comme toile de fond un chantier de construction. Rien de moins pour ces fulgurants danseurs qui forment, aux dires de Sasha Waltz, un « boys band médiéval » !

D'avant avec le Canadien Luc Dunberry © photo: Sebastian Bolesch
D'avant avec le Canadien Luc Dunberry


2005
Lisez... l’Europe !

Montréal sacrée par l’UNESCO Capitale mondiale du livre, le Goethe-Institut lance en 2005 le projet de former un regroupement d’institutions culturelles européennes afin de participer aux nombreuses festivités dédiées au livre sous toutes ses formes. Royaume-Uni, Danemark, Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Pologne et Autriche répondent à l’appel : ecce Europe(a) ! Avec son stand au design fort original – merci de nouveau au professeur Alfred Halasa ainsi qu’à ses étudiants de l’UQAM ! - et avec ses nombreux auteurs invités Europe(a) a une présence des plus remarquées au Salon du livre de Montréal ; une expérience répétée pendant plus de trois années.

Devenu depuis Lisez l’Europe, le regroupement continue ses manifestations et présente à chaque année aux lectrices et lecteurs d’ici le meilleur de la littérature européenne au Salon du Livre de Montréal, au Festival international de la littérature de Montréal (FIL) ainsi qu’au Festival Métropolis Bleu. Ne manquez pas son cercle de lecture ! Coordonné par la bibliothécaire du Goethe-Institut Marie-Pierre Poulin, celui-ci se réunit régulièrement dans un institut culturel différent pour discuter d’un roman européen contemporain.
 

Affiche d'Alfred Halasa pour Le rendez-vous du livre européen au Salon du livre de Montréal en 2007 © Collections de la BANQ
Affiche d'Alfred Halasa pour Le rendez-vous du livre européen au Salon du livre de Montréal en 2007


2006
Le paysage canadien devient architecture

La critique d’architecture Lisa Rochon a dit, en parlant du Canada, que « le paysage est notre architecture ». L’architecte paysagiste canadienne d’origine allemande Cornelia Hahn Oberlander a certainement compris le paysage canadien en ses termes. Oberlander a étudié auprès de Walter Gropius à la Harvard Graduate School of Design à Cambridge, Massachusetts, États-Unis. Elle a reçu l’Ordre du Canada en 1990 pour sa contribution immense à ce type d’architecture et ses nombreuses réalisations inspirées par les éléments mêmes du territoire. Comme le fait remarquer la directrice du Goethe-Institut de Montréal Mechtild Manus dans le livre consacré à certaines œuvres canadiennes de l’architecte paysagiste et documentées par les images de la photographe allemande Etta Gerdes : « La roche présente dans le Bouclier canadien donne le ton aux Taïga Garden d’Oberlander conçus à Ottawa. Des roses sauvages, des busseroles, des graminées aux fleurs colorées entourent le bâtiment législatif aux allures d’igloo de Yellowknife. Les réserves d’eau douce du Canada sont évoquées dans de nombreux projets d’Oberlander, comme la représentation du fleuve Mackenzie sur le toit de l’ambassade du Canada à Berlin... ».

L’exposition Cornelia Hahn Oberlander : paysages écologiques co-organisée avec le Centre canadien d’architecture (CCA) donne la chance de (re)découvrir l’apport inestimable de Cornelia Hahn Oberlander à l’architecture de paysage qui repose, avant toute chose, sur une conception et approche respectueuses de la nature. Dans un entretien accordé au CCA en 2018, l’architecte paysagiste – âgée de 96 ans ! – rappelle « le besoin critique de réaliser un avenir durable à l’échelle mondiale et la nécessité d’impliquer tous les secteurs de la société dans cette quête ». Une sagesse et un appel qui doivent continuer à nous inspirer et, surtout, nous motiver à agir en ce sens.

Cornelia Hahn Oberlander est née en 1921 à Mülheim/Ruhr (Allemagne). Elle est décédée en 2021 à Vancouver (Canada).

 

Taiga Garden à Ottawa par Cornelia Hahn Oberlander © photo: Etta Gerdes
Taiga Garden à Ottawa par Cornelia Hahn Oberlander


2007
La valeur de la réflexion historique

En Occident, quelles sont nos valeurs ? Comment les déterminer avec l’aide de l’histoire ? Puis, question cruciale, existent-ils des normes pour les évaluer ?  À l’automne 2007, l’éminent professeur d’histoire contemporaine à la Humboldt-Universität zu Berlin Heinrich August Winkler aborde, entre autres, ces questions dans une série de conférences au Canada à l’invitation du Goethe-Institut et de ses partenaires. L’auteur de l’ouvrage incontournable en deux volumes Der lange Weg nach Westen publié en 2000 (Le long chemin vers l’Ouest ; la traduction anglaise Germany: The Long Road West parait en 2006), dans lesquels il analyse l’histoire allemande de deux derniers siècles, intitule sa conférence : Still a Community of Values? Historical Reflections on the Normative Basis of the West. Sans conteste, un sujet et un questionnement toujours d’actualité.
 

L'historien August Heinrich Winkler photo: Heike Zappe (HU)
L'historien August Heinrich Winkler


2007
Let’s dance!

Antje Pfundner en 2007, Luc Dunberry en 2008, Helge Letonja en 2009, Christoph Winkler en 2010... nombreux.ses - et prestigieux.ses ! - sont les danseurs.es invité.e.s à Montréal pour participer à la Tanzresidenz du Goethe-Institut année après année. En 2016, la coordonnatrice du service culturel au Goethe-Institut Montreal Caroline Gagnon explique au journal Le Devoir : « Comme Montréal est une ville de danse contemporaine et que cette discipline a aussi une grande place dans le paysage artistique allemand, il est important pour nous d’être présents dans ce domaine ».

Au tout début, la résidence permet à un.e danseur.se allemand de venir travailler en studio pendant trois semaines avec des collaborateur.trice.s d’ici. Repensée en 2013 avec la collaboration du Conseil des arts et des lettres du Québec et le centre chorégraphique Circuit-Est, la résidence devient un véritable programme d’échanges. Dorénavant, elle offre à deux artistes vivant en Allemagne de poursuivre leur exploration pendant deux mois à Montréal. En contrepartie, un.e chorégraphe et un.e artiste québécois.e sont invité.e.s à la Fabrik Potsdam en Allemagne. Un moment unique pour pousser plus loin un travail de création exigeant, s’inspirer de la culture et l’ambiance du pays hôte ainsi que tisser des liens avec les danseurs et danseuses et institutions de la scène locale ; bref, une véritable danse entre les cultures !
 

Ben J. Riepe en résidence à Montréal © Ben J. Riepe
Ben J. Riepe en résidence à Montréal

2008


PASCH : Partnenaires de l'avenir

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2008


PASCH : Partnenaires de l'avenir

Susciter l’intérêt et l’enthousiasme pour l’Allemagne, motiver les jeunes à apprendre l’allemand et mettre en place un réseau mondial d’écoles : Tels sont les objectifs de l’initiative PASCH, lancée en 2008 dans le monde entier par le ministre allemand des Affaires étrangères de l’époque, M. Steinmeier. PASCH signifie « Écoles : partenaires de l’avenir ». Les écoles se distinguent par l’importance particulière qu’elles accordent à leurs programmes d’allemand.

Depuis 2008, le réseau n’a cessé de se développer. Aujourd’hui, PASCH met en réseau plus de 2.000 écoles dans le monde entier. Nombre d’entre elles sont encadrées par le Goethe-Institut.

Au Canada, le Goethe-Institut s’occupe de cinq écoles PASCH. Les trois suivantes sont situées à Montréal : Villa Sainte Marcelline, CÉGEP du Vieux Montréal et Collège de Rosemont. Près de Toronto, l’Appleby College fait partie du réseau, tout comme SIDES en Colombie-Britannique. Le Goethe-Institut conseille les directions d’écoles et les enseignants dans le développement de l’enseignement de l’allemand et permet la participation à des formations continues. Les échanges entre les écoles PASCH sont particulièrement encouragés. Les élèves peuvent, par exemple, participer à des projets intéressants et motivants. Un projet actuel est PASCHtopia : un jeu virtuel pour les apprenants visionnaires d’allemand. En 2020, des élèves du Canada, des États-Unis et du Mexique se rencontrent dans ce cadre pour développer ensemble, au cours d’un week-end intensif, des idées pour une société meilleure.

Image: Élèves de la Villa Sainte-Marcelline, l'une des écoles partenaires PASCH du Goethe-Institut Montreal. © Nives Bazergui 

Cours de langue allemande à Ottawa 2009 © Eva Ledwig

2009


Des cours d’allemand au Goethe-Institut Ottawa

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2009


Des cours d’allemand au Goethe-Institut Ottawa

« J’ai suivi deux cours au Goethe Institut Ottawa et j’ai énormément apprécié cette expérience. L’enseignement est d’un très haut niveau et le rapport entre la classe et le professeur est excellent. Je sais que j’ai beaucoup appris au cours de mes études, et les résultats des tests des autres participant.e.s confirment aussi la haute qualité de l’enseignement offert. » 
Geoffrey Greatrex, président du département des études classiques et religieuses, Université d’Ottawa 
 
« Les cours que j’ai suivis au Goethe-Institut Ottawa, ainsi que les lectures qui y sont présentées par des écrivains allemands et germanophones, m’ont été d'une valeur inestimable. Ils ont toujours été dispensés avec le plus grand professionnalisme. Je suis extrêmement intéressée à améliorer mes compétences en allemand pour des raisons professionnelles. Au fil des années, mon travail de conservatrice m’a amenée à participer à plusieurs projets spécifiques qui ont nécessité des recherches en Allemagne et en Autriche. »  
Ann Thomas, conservatrice de la collection des photographies du Musée des beaux-arts du Canada. 
 
 « Le Goethe-Institut Ottawa est un endroit merveilleux et amical qui est à la fois éducatif et encourageant. Après les premiers cours, ma crainte de longue date d’étudier une deuxième langue a fondu. Les cours de langue que j’ai reçus ici m’ont permis de voyager dans toute l’Allemagne pour mener mes recherches sur l’Union Européenne. Les cours et les événements culturels organisés par le Goethe-Institut Ottawa ont renforcé mon appréciation de la culture allemande et de la beauté de la langue allemande. » 
Kevin Young, étudiant en maîtrise à l’Institut d’économie politique de l’Université Carleton. 
 
« Étant à la retraite, je ne me sentais pas vraiment à l’aise pour suivre un cours dans un environnement universitaire. Un ami m’a recommandé le Goethe-Institut où je suis maintenant inscrite au niveau intermédiaire, ce qui me permet de communiquer en allemand avec mes petits-enfants qui vivent à Salzbourg. J’apprécie vraiment la qualité de l’enseignement ainsi que les activités culturelles proposées par le Goethe-Institut. »  
Patricia Norman 

2010

Montreal
Sur la route

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2010

Montreal
Sur la route

20 000 kilomètres d’est en ouest du Canada, plus de 75 écoles visitées en trois mois de route afin de présenter le côté innovateur de la culture allemande et l’atout que constitue le fait de pourvoir communiquer en allemand aujourd’hui. Débutée au mois de mars avec le slogan « L’allemand en route », la grande tournée Deutschmobil pancanadienne est représentée par les ambassadeurs de la langue allemande Eva Porten et Florian Göstl. Commanditée par Mercedes-Benz, la camionnette Sprinter contient dans son coffre une foule d’outils pédagogiques remis aux élèves et enseignants d’allemand à travers le pays. Souvenir impérissable de la tournée : le morceau D’Mob-Rap composé par un groupe de jeunes élèves d’allemand ! 

Affiche pour 8 X L'Allemagne photo: Orange Tango

2010


1,2,3,4... 8 fois l’Allemagne ! 

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2010


1,2,3,4... 8 fois l’Allemagne ! 

Par une de ces coïncidences inexplicables, une partie de la programmation pour l’année 2010 du Musée des beaux-arts de Montréal et du Théâtre du Nouveau Monde tourne autour d’un pays. Eh oui, c’est l’Allemagne ! Il n’en faut pas davantage pour que les directrices de ces institutions, Nathalie Blondil et Lorraine Pintal, contactent la directrice du Goethe-Institut, Mechtild Manus. Unies par l’idée de regrouper leurs manifestations sous une même bannière, elles proposent à d’autres institutions montréalaises de se joindre à elles afin de présenter une série d’événements artistiques à l’occasion du 20e anniversaire de la réunification de l’Allemagne : 8 X L’Allemagne. Moment symbolique bien choisi pour se rassembler, n’est-ce pas ?

Au total, il y a huit événements. Dans le domaine de la musique, par exemple, il y a des conférences à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec tenues par François Tousignant sur les étapes clés de l’histoire de l’opéra allemand et par Christine Fortier sur le heavy metal en Allemagne. La fondation Arte Musica fait découvrir lors de sept concerts les œuvres de différent.e.s compositeur.trices allemand.e.s. De plus, Salome est présenté à l’Opéra de Montréal. Au Théâtre du Nouveau Monde, on peut voir L'Opéra de quat'sous de Bert Brecht et le Musée des beaux-arts de Montréal présente Rouge Cabaret: Le monde effroyable et beau d’Otto Dix. Également au programme : la Semaine Quartiers sans voitures, organisée par le Centre d’écologie urbaine et le Goethe-Institut Montréal.

Bernhard Schlink à Ottawa © photo: Eva Ledwig

2011


Visite de Bernhard Schlink

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2011


Visite de Bernhard Schlink

À la question « Nommez un auteur allemand connu ? », on peut imaginer que le nom de Bernhard Schlink revienne souvent (avec celui de Goethe évidemment). Et pour cause : il est l’auteur du best-seller Der Vorleser (Le Liseur). Né en 1944 près de Bielefeld, le romancier et aussi professeur de droit publie en 1995 ce roman qui fait de lui un écrivain de renommée mondiale : best-seller maintes fois récompensé en Allemagne et à l’étranger, traduit dans une trentaine de langues et adapté au cinéma par Stephen Daldry avec comme interprètes Kate Winslet et David Kross.

En 2011, la tournée de lectures coordonnée par l’institut de Montréal conduit le célèbre romancier d’est en ouest du Canada - à Halifax, Montréal, Ottawa, Toronto, Vancouver et Whitehorse ! - pour présenter son dernier opus Le week-end, au plus grand bonheur de ses liseurs.

2011

Montreal :
Rencontre et échange

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2011

Rencontre et échange
À la fin des années 1990, de vastes programmes d’échange entre la province de Québec et les Länder de Bavière et de Rhénanie du Nord-Westphalie ont été mis en place par l’intermédiaire du Goethe-Institut. Depuis, la collaboration entre le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) et le service d’échange pédagogique (Pädagogischer Austauschdienst - PAD) se poursuit avec succès : Chaque année, une vingtaine d’étudiant.e.s d’Allemagne passent une année scolaire en tant qu’assistant.e.s pour l’allemand dans des Cégeps. En contrepartie, des Québécois.e.s font office d’assistant.e.s pour le français dans des écoles allemandes. Un autre programme d’échange s’adresse directement aux jeunes. Son organisation a été reprise en 2001 par l’agence gouvernementale Éducation internationale. Des élèves du secondaire de toute la province ont l’occasion unique de passer un semestre d’automne dans des écoles situées dans les Länder susmentionnés. Au printemps suivant, les adolescent.e.s allemand.e.s viennent au Québec. De 2011 à 2019, le Goethe-Institut Montreal invite à chaque fois les jeunes participant.e.s des deux pays à une fin de semaine de rencontre et d’échange - une rencontre qui restera pour beaucoup d’entre eux une expérience inoubliable.